Emma Goldman

anarchiste et féministe d’origine lituanienne

Emma Goldman (née le 27 juin 1869 et décédée le 14 mai 1940), est une anarchiste connue pour ses écrits et ses discours libertaires et féministes.

Emma Goldman (vers 1911).

Citations modifier

L’étroitesse de la conception existante de l’indépendance de la femme et de son émancipation ; la crainte d’aimer un homme qui n’est pas son égal au point de vue social ; la crainte que l’amour la dépouillera de sa liberté ou de son indépendance ; la terreur que l’amour ou la joie de la maternité nuise à l’exercice de sa profession, toutes ces appréhensions font de la femme moderne émancipée une vestale par force, devant laquelle passe la vie – avec ses grandes douleurs qui purifient et ses joies profondes qui ravissent – sans que son âme en soit touchée ou entraînée.
  • texte de 1906 (traduction de 1914)
  • « La Tragédie de l'émancipation féminine », Emma Goldman, Agone, nº 28, 2003, p. 181-182


Gustave Hervé, un autre grand antipatriote, considère le patriotisme comme une superstition, bien plus dangereuse, brutale et inhumaine que la religion. La superstition de la religion provient de l’incapacité de l’homme à expliquer les phénomènes naturels. En effet, lorsque les hommes primitifs entendaient le roulement du tonnerre ou voyaient des éclairs, ils ne pouvaient leur trouver d’explication. Ils en concluaient donc que, derrière ces phénomènes, se cachait une force plus puissante qu’eux-mêmes. De même, les hommes ont vu une entité surnaturelle dans la pluie et dans les différentes manifestations de la nature. Le patriotisme, quant à lui, est une superstition créée artificiellement et entretenue par tout un réseau de mensonges et de faussetés ; une superstition qui enlève à l’homme tout respect pour lui-même et toute dignité, et accroît son arrogance et son mépris. En effet, mépris, arrogance et égoïsme sont les trois éléments fondamentaux du patriotisme.
  • texte de 1911
  • « Le patriotisme, une menace contre la liberté », Emma Goldman, Ni patrie ni frontières, nº 28, 2003, p. 44-45


L’anarchie symbolise la libération de l’esprit humain de l’aliénation de la religion, la libération du corps humain de la domination de la propriété, la libération des chaînes qui nous lient à l’oppression des gouvernements. Elle défend un ordre social fondé sur la libre association entre individus. Si nous voulons nous pardonner les uns aux autres, commençons d'abord par nous comprendre les uns les autres.

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Références modifier

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :

    • « What's the trouble ? About gender, Judith Butler and Edith Stein... », Cécile Rastoin, Revue d'éthique et de théologie morale, nº 269, 2012, p. 75-108 (lire en ligne)