Hugo Clément

journaliste français

Hugo Clément, né le 7 octobre 1989 à Strasbourg, est un journaliste et militant écologiste français.

Hugo Clément en 2017.

Citations modifier

Journal de guerre écologique (2020) modifier

Nous savons qu'un tiers des hommes pourrait vivre d'ici 50 ans dans les zones aussi chaudes que le Sahara aujourd'hui. Nous savons que la Terre comptera au moins 250 millions de réfugiés climatiques en 2050.
  • Journal de guerre écologique, Hugo Clément, éd. Fayard, 2020  (ISBN 9782213717036), p. 10


Comment j’ai arrêté de manger des animaux (2020) modifier

Des milliards d'êtres vivants, non ciblés par les industriels, disparaissent en raison de ces prises accessoires, fléau collatéral. Les tortues, notamment, périssent massivement dans les filets. Selon les statistiques du WWF, environ 250 000 d'entre elles sont ainsi noyées chaque année par les navires de pêche.
  • Comment j'ai arrêté de manger les animaux, Hugo Clément, éd. Points, 2020  (ISBN 9782757877050), p. 165


L’humanité pêche chaque année 93,4 millions de tonnes de poissons et en élève 73,9 millions de tonnes selon la FAO. Pourtant selon cette même source, un être humain mange en moyenne 10,1 kilos de poissons d'élevage par an, contre 9,9 kilos de poissons pêchés. Je résume : nous capturons plus de poissons dans l'océan que nous en élevons, mais nous mangeons plus de poissons d'élevage. Comment est-ce possible ? Que deviennent les animaux pêchés que nous ne consommons pas ? […] Nous allons sur la mer avec des bateaux ultra-perfectionnés afin de capturer des millions d'individus en déstabilisant les écosystèmes. Puis nous les broyons et transformons en farine pour nourrir d'autres poissons et des poulets, enfermés dans des fermes aquatiques et des hangars. Aberrant, n'est-ce pas ?
  • Comment j'ai arrêté de manger les animaux, Hugo Clément, éd. Points, 2020  (ISBN 9782757877050), p. 168


Si on continue comme aujourd'hui, certaines études estiment qu'il n'y aura plus de poissons à capturer autour de 2050. Or, les océans dépeuplés auront une moins bonne résilience face au changement climatique. Il faut garder en tête que la plus grande forêt du monde, c'est la mer, c'est le plancton et le phytoplancton. Une grande partie de la machine climatique repose sur la photosynthèse des océans.
  • Comment j'ai arrêté de manger les animaux, Hugo Clément, éd. Points, 2020  (ISBN 9782757877050), p. 170


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