Italo Calvino

écrivain italien (1923-1985)
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Italo Calvino est un écrivain italien né à Santiago de las Vegas (Cuba) le 15 octobre 1923 et mort à Sienne (Italie) le 19 septembre 1985.

Italo Calvino.

Citations modifier

Le Chevalier inexistant (Il cavaliere inesistente, 1959) modifier

Sous les murs rouges de Paris, s’était déployée l’armée de France : Charlemagne devait passer les paladins en revue. Ils attendaient depuis trois grandes heures, dans la touffeur d’un après-midi de début d’été, un peu couvert, nuageux ; on mitonnait dans les cuirasses, comme dans des marmites mises à cuire à feu doux. Peut-être bien que, dans cet alignement imperturbable de chevaliers, quelqu’un déjà s’était évanoui, ou simplement assoupi : de toute façon, l’armure les maintenait bien cambrés sur leur selle, tous pareils.
  • Incipit du roman.
  • Le Chevalier inexistant (1959), Italo Calvino (trad. Maurice Javion), éd. du Seuil, coll. « Points », 1995  (ISBN 2-02-023812-8), chap. I, p. 11


Cosmicomics modifier

  • Cosmicomics, Italo Calvino (trad. Jean Thibaudeau), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2013  (ISBN 978-2-07-045109-8), p. 
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Si par une nuit d'hiver un voyageur ( Se una notte d'inverno un viaggiatore, 1979) modifier

Écouter quelqu’un qui lit à haute voix, ce n’est pas la même chose que lire en silence. Quand tu lis, tu peux t’arrêter, ou survoler les phrases : c’est toi qui décides du rythme. Quand c’est un autre qui lit, il est difficile de faire coïncider ton attention avec le tempo de sa lecture : sa voix va ou trop vite ou trop lentement.


Pourquoi lire les classiques modifier

Les classiques sont ces livres dont on entend toujours dire : « je suis en train de le relire… » et jamais : « je suis en train de le lire… »
  • « Italiani, vi esorto ai classici », L'Espresso, 28 juin 1981 , première traduction française dans La machine littérature : essais (trad. Michel Orcel et François Wahl), Seuil, (ISBN 2-02-006682-3, lire en ligne), p. 103.
  • « Pourquoi lire les classiques », dans Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2-02-025910-9), p. 7 (lire en ligne)


Toute relecture d’un classique est une découverte, comme la première lecture.
  • « Pourquoi lire les classiques », dans Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2-02-025910-9), p. 9 (lire en ligne)


Un classique est un livre qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire.
  • « Pourquoi lire les classiques », dans Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2-02-025910-9), p. 9 (lire en ligne)


Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur.
  • « Pourquoi lire les classiques », dans Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2-02-025910-9), p. 12 (lire en ligne)


Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître.
  • « Pourquoi lire les classiques », dans Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2-02-025910-9), p. 12 (lire en ligne)


La route de San Giovanni modifier

  • La route de San Giovanni, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Seuil, 1991  (ISBN 2-02-013107-2), p.  (lire en ligne)
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Ermite à Paris modifier

Si l'on admet que le travail de l'écrivain peut être influencé par le milieu où il s'accomplit, par les éléments du décor qui l'entoure, on doit alors reconnaître que Turin est la ville idéale pour écrire. Je ne sais pas comment on peut écrire dans une de ces villes où les images du présent sont si exubérantes, si imposantes qu'elles ne laissent aucune marge d'espace et de silence. Ici, à Turin, on arrive à écrire parce que le passé et l'avenir ont plus d'évidence que le présent, les lignes de force du passé et la tension vers l'avenir donnent un sens concret aux images discrètes et ordonnées de l'actuel. Turin est une ville qui invite à la rigueur, à la linéarité, au style. Elle invite à la logique et ouvre, à travers la logique, une voie vers la folie.
  • Note, 1960
  • « L’écrivain et la ville », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 14


Avant d’être une ville du monde réel, Paris, pour moi comme pour des millions d’autres personnes de tous les pays, a été une ville imaginée à travers les livres, une ville que l’on s’approprie par la lecture.
  • Entretien avec Valerio Riva, 1974
  • « Ermite à Paris », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 84


Mon bureau est comme une île : il pourrait se trouver ici comme dans un autre pays.
  • « Ermite à Paris », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 86


Il y a un point invisible, anonyme, qui est celui à partir duquel on écrit, et c'est pour cela qu'il m'est difficile de définir le rapport entre le lieu où j'écris et la ville qui l'entoure. Je peux très bien écrire dans les chambres d'hôtel, dans cette sorte d'espace abstrait, anonyme, que sont les chambres d'hôtel, où je retrouve devant moi la page blanche, sans alternative, sans issue. Ou peut-être est-ce là une condition idéale valable surtout quand j'étais plus jeune, et que le monde était là, juste au-delà de la porte, avec sa densité de signes; il m'accompagnait partout, il avait tellement de consistance qu'il me suffisait de m'en écarter d'un pas pour pouvoir écrire sur lui. A présent quelque chose a dû changer, je n'écris bien que dans un endroit qui m'appartient, avec des livres à portée de la main, comme si j'avais besoin de consulter toujours on ne sait trop quoi. Ce n'est peut-être pas pour les livres en eux-mêmes, mais pour une sorte d'espace intérieur qu'ils forment, comme si je m'identifiais à ma bibliothèque idéale.
  • « Ermite à Paris », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 89-90


Paris est une œuvre de consultation gigantesque, c'est une ville que l'on consulte comme une encyclopédie : dès la première page, elle donne toute une série d'informations, d'une richesse qu'aucune autre ville n'égale.
  • « Ermite à Paris », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 90


  • « New York est ma ville », dans Ermite à Paris: pages autobiographiques, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro.), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2001  (ISBN 2-02-025687-8), p. 
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Défis aux labyrinthes modifier

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