Ian McEwan

écrivain britannique

Ian McEwan est un romancier et scénariste britannique né en 1948.

Ian McEwan en 2008

L'Enfant volé, 1987

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Pour les enfants, l'enfance n'a pas de limites temporelles.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 62


Ce n'est qu'à l'âge adulte, peut-être même après avoir eu soi-même des enfants, qu'il nous devient possible de comprendre pleinement que nos propres parents aient eu une existence riche et complexe avant notre naissance.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 91


Lire et écrire sont des activités abstraites, mais uniquement dans la mesure où on peut dire que parler une langue est une activité abstraite.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 149


Quand bien même le mot écrit décrit le monde, il n'en est pas dissocié.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 150


On se souvient de ce qu'on veut bien se souvenir.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 311


Choisir d'être seul peut clarifier énormément les idées.
  • L'Enfant volé, Ian McEwan (trad. Josée Strawson), éd. Gallimard, 2012, p. 398


Les Chiens noirs, 1992

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On n'efface pas en un instant les habitudes de toute une vie.
  • Les Chiens noirs, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 27


Tout admettre, ne pas faire de choix, revient au même, à mon avis, que de ne croire en rien.
  • Les Chiens noirs, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 30


Le mot "progression" est trop indulgent.
  • Les Chiens noirs, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 54


Le bonheur est quelque chose d'occasionnel, un éclair estival.
  • Les chiens noirs, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 74


Quand on apprend à nommer un fragment du monde, on apprend à l'aimer. Tuer quelques spécimens ne pèse rien face à cette réalité primordiale.
  • Les chiens noirs, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 112


Une foule est un organisme lent, stupide, d'une intelligence très inférieure à celle de chacun de ceux qui la composent.
  • Les chiens noirs, Les chiens noirs (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 1994, p. 127-128


Amsterdam, 1998

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L'amour est plus fort que la malveillance.
  • Amsterdam, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 2001, p. 183


Un verbe conjugué au présent pour exposer une position de principe peut se transformer en constat.
  • Amsterdam, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 2001, p. 212


Chez ceux qui remâchent une injustice, on voit parfois l'appétit de vengeance se dissimuler ainsi, commodément, sous le sens du devoir.
  • Amsterdam, Ian McEwan (trad. Suzanne V. Mayoux), éd. Gallimard, 2001, p. 213


Solaire, 2010

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Si un extraterrestre arrivait sur terre et voyait tout ce rayonnement solaire, il serait stupéfait d'apprendre qu'on a des problèmes d'énergie.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 47


Même si elle se débarrassait des humains, la biosphère se maintiendrait contre vents et marées, et dans dix millions d'années à peine elle grouillerait de nouvelles créatures, dont peut-être aucune n'aurait une intelligence anthropoïde.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 114


Rien de plus déraisonnable que de coucher avec la femme de son patron.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 129


Ne jamais alimenter soi-même la polémique.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 195


La vertu peut motiver les individus, mais à l'échelle d'un groupe, d'une société, de toute une civilisation, elle ne suffit pas. Les nations ne sont jamais vertueuses, en dépit de ce qu'elles peuvent en penser. Pour la masse de l'humanité, la voracité l'emporte sur la vertu.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 213


L'âge de pierre n'a pas pris fin à cause d'une pénurie de cailloux.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 224


D'une variante à l'autre, certaines caractéristiques demeurent. Par exemple, celui qu'on accuse à tort est souvent un personnage marginal, voire menaçant : un romanichel, un immigrant, un punk, parfois même un handicapé.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Camus-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 225


Un diagnostic, c'est un peu une malédiction des temps modernes.
  • Solaire, Ian McEwan (trad. France Marie-Pichon), éd. Gallimard, 2010, p. 303


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