Nationalisme basque

mouvement nationaliste

Le nationalisme basque est né à la fin du XIXe siècle en réaction à la victoire des libéraux en Espagne qui, par imitation des idées professées par la Révolution française, voulaient construire un État espagnol centralisé. Les Libéraux et leurs opposants socialistes étaient d'accord pour supprimer les libertés juridiques des provinces basques, ce qui fut fait par la loi de 1876.

L'ikurriña fut créé en 1894 par Sabino Arana

Citations

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Ainsi donc, le terrorisme qui frappe l’Espagne s’inscrit-il dans la stratégie de déstabilisation des pays d’Europe à tradition navale et dans la création d’un ‘marécage’ géopolitique sur la littoral atlantique de l’Eurafrique. La création hypothétique d’une république basque pleinement indépendante constituerait dans le Golfe de Biscaye une principauté comparable à la Belgique – de ce Royaume de Belgique qui, ceci dit avec tout le respect que nous lui devons, fut créé, dans le cadre des Traités de Vienne, justement pour satisfaire l’Angleterre et l’assurer de la présence d’un ‘marécage’ géopolitique sur le littoral continental vis-à-vis de Douvres et de ses légendaires falaises blanches. La généralisation du phénomène, prévue par Wilson dès 1919, transformerait toute l’Europe occidentale en une mosaïque de principautés que l’Oncle Sam pourrait, s’il en ressentait l’envie ou le besoin, écraser en gros ou en détail comme des punaises.


Nous avons cependant parlé d’une indépendance hypothétique d’Euskadi. Car cette indépendance n’est pas prévue, du moins avant longtemps, par la stratégie yankee. Supposons en effet que suite à une campagne terroriste particulièrement sanglante et justifiant une répression madrilène tout aussi meurtrière puis, en un second temps l’intervention yankee sous couvert de ‘Casques Bleus’, naisse la deuxième république d’Euskadi : le processus de déstabilisation verrait sa fin. Les relations entre Euskadi et l’Espagne se normaliseraient tôt ou tard comme ce fut le cas entre la France et l’Algérie, la violence et la terreur prendraient fin et avec elles la déstabilisation qui fait peser sur l’Espagne l’épée de Damoclès du Terrorisme, tout en ramenant le calme et la prospérité en Euskal Herria, la Patrie des Basques.


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