Élise Atangana

productrice et commissaire d'expositions franco-camerounaise

Élise Atangana, est une productrice et commissaire d’expositions française et camerounaise.

Citations modifier

La question du voyage virtuel ne se résume pas à celle de voyager avec les images. C'est d'abord notre imaginaire. Maintenant, c'est aussi la distorsion croissante de la distance qui réside dans notre capacité d'être à un endroit et de voyager vers un autre. Cependant, il existe techniquement de nombreuses possibilités avec la réalité virtuelle et bien sûr avec les réseaux sociaux que je n'ai pas encore explorées.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Tous les artistes sont très conscients que nous sommes ici pour nous concentrer sur le travail professionnel, et donc l'accent est mis sur le travail. Cependant, il faut créer un environnement dans lequel il y a des possibilités d'innovation, d'échanges et d'amitié. Il est toujours difficile de travailler avec le stress, mais vous pouvez tester vos limites. Et oui, j'ai développé une amitié lors de mon projet en Suède.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Nous avons accès à de nouveaux espaces de coexistence. Le virtuel s’étend au-delà de certaines frontières, mais il a ses limites dans le monde physique.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Il y a différentes couches dans ce travail. La question de la cartographie était importante pour moi. J'aime beaucoup la façon dont Alden Paul Mvoutoukoulou représente et symbolise sept cartes. Les villes sont en constante expansion et la cartographie est vraiment efficace pour organiser la transformation et le contrôle de nos déplacements.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Je trouve également pertinente la façon dont Aiden Paul Mvoutoukoulou a fait du lien avec l'environnement malade, les comprimés de médicaments comme motifs, au cœur de ses œuvres. Alden Paul Mvotoukoulou trouve tellement de médicaments dans la rue qu'il pense que « l'environnement est malade ». Ce faisant, il dénonce le trafic de faux médicaments dans son pays et sur tout le continent. Mais sa critique va au-delà et s’attache également à la technologie
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Personnellement, j'essaie de m'adapter à chaque contexte. J'aime rencontrer et connecter les gens. C'est lié à mon histoire personnelle et à mon éducation, vivre dans une communauté qui aime le partage et l'égard des autres d'abord. La nature de ma pratique curatoriale est intuitive, libre, organique, expérimentale et collective. J'essaie d'éviter la dualité pour me concentrer sur l'expérience, l'affect et l'immanence. Je préfère plutôt échapper à la catégorisation et à la généralisation. Donc la citoyenneté mondiale dans le sens où nous appartenons tous au même monde.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)


Dans cette expérience j'ai voulu montrer un choix d'œuvres d'art, des pratiques variées qui pouvaient dialoguer avec la thématique que je proposais. Je trouve très intéressant de travailler par itération avec les artistes dans mes recherches. Bien sûr, je n’ai fait aucune distinction quant à l’origine des gens. Je recherche une pluralité de voix et une multiplicité d'histoires où pourraient émerger des discours collectifs subversifs.
  • « Global Connections: Elise Atangana on 2nd Kampala Art Biennale », Moïse Serubiri, startjournal.org, 2017-04-02 (lire en ligne)