Anthropocentrisme
conception philosophique qui considère l’homme comme l'entité centrale la plus significative de l'univers
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L’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’homo sapiens comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.
Affirmations de l'anthropocentrisme
modifierProtagoras
modifierL’homme est la mesure de toutes choses, de l’être en tant qu’il est, du non-être en tant qu’il n’est pas.
- Vies et Doctrines des philosophes de l’Antiquité, Diogène Laërce (trad. Charles Zévort), éd. Charpentier, 1847, t. II, partie Livre IX, chap. VIII, p. 215-216
- Citation choisie pour le 27 juillet 2017.
Critiques de l'anthropocentrisme
modifierGeorge Sand
modifierElsie demandait naïvement pourquoi tant de richesse et de beauté étaient prodigués à des êtres qui vivent tout au plus quelques jours et qui volent la nuit, à peine saisissables au regard de l'homme.
— Ah ! voilà ! répondit en riant la fée aux gros yeux. Toujours la même question ! Ma pauvre Elsie, les grandes personnes la font aussi, c'est-à-dire qu'elles n'ont, pas plus que les enfants, l'idée saine des lois de l'univers. Elles croient que tout a été créé pour l'homme et que ce qu'il ne voit pas ou ne comprend pas, ne devrait pas exister. Mais moi, la fée aux gros yeux, comme on m'appelle, je sais que ce qui est simplement beau est aussi important que ce que l'homme utilise, et je me réjouis quand je contemple des choses ou des êtres merveilleux dont personne ne songe à tirer parti. Mes chers petits papillons sont répandus par milliers de milliards sur la terre, ils vivent modestement en famille sur une petite feuille, et personne n'a encore eu l'idée de les tourmenter.
— Ah ! voilà ! répondit en riant la fée aux gros yeux. Toujours la même question ! Ma pauvre Elsie, les grandes personnes la font aussi, c'est-à-dire qu'elles n'ont, pas plus que les enfants, l'idée saine des lois de l'univers. Elles croient que tout a été créé pour l'homme et que ce qu'il ne voit pas ou ne comprend pas, ne devrait pas exister. Mais moi, la fée aux gros yeux, comme on m'appelle, je sais que ce qui est simplement beau est aussi important que ce que l'homme utilise, et je me réjouis quand je contemple des choses ou des êtres merveilleux dont personne ne songe à tirer parti. Mes chers petits papillons sont répandus par milliers de milliards sur la terre, ils vivent modestement en famille sur une petite feuille, et personne n'a encore eu l'idée de les tourmenter.
- Voyage dans le cristal (1876), George Sand, éd. Union générale d'éditions, 1980, "La Fée aux gros yeux", p. 136