Armée française

forces armées de la République Française

L'Armée française (ou Forces armées françaises) est composée des armées de terre, de mer, de l'air et de la Gendarmerie nationale, ainsi que de divers services interarmées sous la direction du chef d'État-Major des armées. Les armées françaises sont aujourd'hui composées de militaires professionnels (la conscription ayant été suspendue par la loi no97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national), de militaires réservistes (anciens militaires de l'active ou volontaires issus du civil) et de personnels civils.

Char Leclerc de l'Armée de terre française à Paris lors du défilé du 14 juillet en 2014.

Textes de lois français modifier

Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.
  • (fr) Article 15 de la Constitution du 4 octobre 1958.
  • « Constitution du 4 octobre 1958 », Assemblée Constituante de la Ve République française, Légifrance, 4 octobre 1958 (lire en ligne)


Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l'administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.
  • (fr) Article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958.
  • « Constitution du 4 octobre 1958 », Assemblée Constituante de la Ve République française, Légifrance, 4 octobre 1958 (lire en ligne)


La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote. Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort. Si le Parlement n'est pas en session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de la session suivante.
  • (fr) Article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958.
  • « Constitution du 4 octobre 1958 », Assemblée Constituante de la Ve République française, Légifrance, 4 octobre 1958 (lire en ligne)


Philippe Leclerc de Hautecloque (général Leclerc) modifier

La veille, leur chef a pris un risque inouï d'entrer seul et sans armes dans le fort El-Tag où l'ennemi s'était replié, et de lui dicter les conditions de la capitulation. Koufra sera la première victoire des Forces françaises libres. L'homme à la canne, qui, depuis Douala, première prise de guerre, a rameuté ses soldats pour associer l'Afrique centrale au combat contre Hitler et ses alliés, leur fait prêter ce serment désormais célèbre : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. »
Il s'appelle Philippe de Hautecloque, alias Leclerc.

  • Au sujet de Philippe Leclerc de Hauteclocque, plus connu sous le nom de "général Leclerc", l'un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale.


Charles de Gaulle modifier

Ce qui est grave dans cette affaire, Messieurs, c’est qu’elle n’est pas sérieuse.
  • (fr) De Gaulle mon père, Philippe de Gaulle, éd. Pocket, coll. « poche », 2005, t. 2, p. 191


Voici que l'État est bafoué, la nation bravée, notre puissance dégradée, notre prestige international abaissé, notre rôle et notre place en Afrique compromis. Et par qui ? Hélas ! Hélas ! Hélas ! Par des hommes dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être de servir et d'obéir. Au nom de la France, j'ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés partout pour barrer la route à ces hommes-là, en attendant de les réduire. J'interdis à tout Français, et d'abord à tout soldat, d'exécuter aucun de leurs ordres.



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