Augusto De Luca
photographe italien
Augusto De Luca, né le 1er juillet 1955 à Naples, est un photographe italien. Après des études secondaires classiques il s’inscrit à l’université et obtient une licence en droit. Vers la moitié des années 1970, la passion pour la photographie le conduit à devenir photographe professionnel. Il se passionne alors pour la photographie traditionnelle mais aussi pour la photographie expérimentale : il fait de nombreux essais en utilisant des matériaux les plus variés.
Citations
modifierJ’ai toujours porté en moi le germe de l’homme-mère; la créativité m’a toujours accompagné… J’ai toujours cherché à m’exprimer à travers tous le matériaux et les formats. Je désire découvrir comment ma créativité se manifeste lors des différentes circonstances... Naples est un énigme qui s’offre fatalement à la clé onirique et je l’aime et lui suis reconnaissant d’avoir nourri ma fantaisie.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Laura Vecchio), 22 septembre 2010, dans Les Flaneurs.
Je me sers de la géométrie afin d’établir la grammaire du langage expressif dans l’image. Le squelette structurel, la composition et la coupe géométrique servent à donner une clé de lecture à l’image ; autrement on va faire comme les dadaïstes qui mettent les mots dans un sac et les font sortir l’un après l’autre pour composer un poème.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Flavia Squarcio), 4 décembre 2009, dans L'ItaloEuropeo.
La grande photographie se réalise au bon moment, mais elle a besoin aussi de la bonne coupe qui valorise cet instant... La photographie doit vivre de contenu et de forme, celle qui vit exclusivement de l’un ou de l’autre ne survit pas... J’ai plusieurs âmes qui s’alternent au fil des mois, voire des années. Je suis photographe, performer, avocat, collectionneur, musicien. Tout cela fait partie de moi, je n’élimine rien, je permets simplement à mes différentes âmes de s’alterner. Si l’on photographie pour les autres, la véritable essence de l’artiste n’apparaitra jamais, il finira par faire les choses que les autres ont déjà faites simplement parce que il sait qu’elles vont plaire… A travers mes photos, apparaissent toutes mes idées, mes passions, mes monstres, qui je suis et à quoi je pense.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Maria Caro), 12 avril 2010, dans Ziguline webzine.
La lumière accentue mais avec l’ombre atténue en donnant à l’image des valeurs de profondeur, une troisième extension et des possibilités soustractives… Je crois que la professionnalité et la technique peuvent s’atteindre grâce à la volonté et l’étude, alors que la créativité et la passion sont quelque chose en plus car éléments innés et inexorablement spéciaux.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Giuseppe Alario), mars 1987, dans Il Fotografo Professionista Kodak - N°27.
La pizza est quelque chose d’incomparable: on la découvre, ou plutôt on la redécouvre en âge avancé hélas juste au moment où le cholestérol et les triglycérides sont très élevés… Le collectionneur est quelqu’un qui est disposé à dévorer l’œuvre d’art, celle qu’il veut à tout prix posséder.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Dimitri Grassi), 12 mars 2009, dans Ziguline webzine.
Je me sens navigateur ou mieux explorateur de l’univers immense de l’art. L'artiste est un découvreur qui cherche les clefs pour ouvrir la porte des émotions et des sensations. L' art est le lieu où rationalité et imagination, vérité et fiction se marient en créant un mélange explosif.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Amedeo Novelli), mai 2010, dans Witness Journal - N° 32.
Chacune de mes photos est filtrée par l’EMOTION, par le rapport qui se crée entre moi et le lieu à représenter. Quand je vois quelque chose qui m’attire, je commence à tourner tout autour de celle-ci pour trouver MON cadrage. C’est un travail sur moi et sur la ville en même temps.
- Milano senza tempo, Augusto De Luca, éd. Gangemi, 2000 (ISBN 978-88-492-0093-5), p. 9
Je me sens avant tout fils de Dieu... Aujourd’hui je crois que tout est important, mais que, comme dans un beau jeu, tout a une importance et une valeur relative, surement pas absolue, comme la conversion.
- Augusto De Luca - Interview (journaliste Isabella Barbato), 8 juillet 2011, dans Effe Project.
Je suis né à Naples mais ma mère est romaine, c’est pourquoi dans mes veines coule sans doute aussi du Tibre.
- Roma nostra, Augusto De Luca, éd. Gangemi, 1996 (ISBN 978-88-7448-705-9), p. 7