Aurelie Nemours

Aurelie Nemours (sans accent) est le nom de plume de la peintre et plasticienne française Marcelle Baron, née le 29 octobre 1910 à Paris. Elle décède dans la même ville le 27 janvier 2005.

Aurelie Nemours en 1995.

Citations

Il y a l’amour
Si je l’oublie un jour
Ayez pitié de moi

• « Mouettes », dans Midi La Lune, Aurelie Nemours, éd. éditions Seghers, 2002, p. 27

C'est ça le secret de la ligne. La ligne c'est le moment où toutes les formes intermédiaires qui n'aboutissaient pas tout à fait jusque là, disparaissent comme insignifiantes, comme insuffisantes, comme sans valeur.

• (fr) Clothilde Pinat (Photothèque INA), Grands entretiens d'hier et d'aujourd'hui, France Culture, 20 mars 2020 (accéder en ligne)

Ce qui est avant la forme, c’est le rythme dont le nombre est le secret.

• Entretien avec Philippe Piguet, La Croix, 11 août 1996.

• Aurelie Nemours : rythme, nombre, couleur, Claude Schweisguth (dir.), éd. Centre Pompidou, 2007  (ISBN 2-84426-242-2), chap. Préface, p. 7

Le moment où la ligne devient surface, où la surface oscille entre le corps et l'espace, où la matière crée le volume. L'innombrable de la ligne se saisit dans le point, le répétitif du point. Volonté de devenir chaque point de chaque ligne. Définir l'aura du point.

• « Analyse d’une ligne », dans Aurelie nemours - rythme, nombre, couleur, Claude Schweisguth (dir.), éd. Centre Pompidou, 2004  (ISBN 978-2-844-26242-4), chap. Textes choisis, p. 179

Citation sur

« Dans son introduction à la méthode de Léonard de Vinci, Paul Valéry écrit: « Une œuvre d'art devrait toujours nous apprendre que nous n'avions pas vu ce que nous voyons. » Formule éclairante qui s'applique avec une extrême justesse au monde d'Aurelie Nemours. Sans doute parce que sa peinture nous permet de penser à ce qui la déborde, à ce qui relève tout autant de la poésie, de la philosophie que des mathématiques. »

• « Une géométrie à vif », Anne Tronche, dans Aurelie nemours - rythme, nombre, couleur, Schweisguth Claude (dir.), éd. Centre Pompidou, 2004  (ISBN 978-2-844-26242-4), p. 19

Vue schématique de l'installation (vue de dessus) intitulée Alignement du XXIe siècle

« Rennes aurait tout l’air de bouder Aurélie Nemours! Ce n’est pas d’abord au Rennais lambda que je pense: s’il s’en tient à un léger haussement d’épaules parfois ponctué d’un « boff » indifférent, c’est aussi qu’on ne lui a guère donné l’occasion de comprendre ce qui peut légitimer la dépense, sur laquelle s’attardent quelques grincheux… La critique, de son côté, n’est pas beaucoup plus bavarde, si l’on excepte cet impudent qui va répétant à tous les internautes qu’il n’y aurait rien à voir qu’une « m… esthético-politique ». »

• « Pour les 101 ans de Madame Aurélie Nemours », Jean-Claude Le Flosch, Place publique la revue urbaine, Septembre 2011 (lire en ligne)

Cette radicale réduction aux éléments les plus « concrets » de l’art, cette progressive décantation formelle, prennent, chez elle, les accents d’un cheminement spirituel.

• « Aurélie Nemours à l’église de Salagon », Manuel Jover, La Croix, 6 mai 2017 (lire en ligne)

Sa peinture s’épure de plus en plus au profit du nombre et du rythme. Après avoir éliminé la figure, elle abandonne à partir de 1952 le signe, la ligne courbe puis, à l’exemple de Mondrian, la diagonale.

• Les femmes artistes sont de plus en plus dangereuses, Laure Adler et Camille Viéville, éd. Flammarion, 2022  (ISBN 978-2-08-027932-3), p. 39

Vitraux de l'église de Salagon.

Ce rouge permet de conférer à l’église une ambiance étrange presque insensible à la luminosité extérieure.

• Au sujet des vitraux de l'église de Salagon, teinté au Sélénium

• Aurélien Bourdet, Trois minutes pour une oeuvre, euradio.fr, 13 avril 2022 (accéder en ligne)

Voir aussi

• Abstraction

Liens

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