Bruno Bertez

patron de presse français

Bruno Bertez, né en 1944, est un patron de presse français spécialiste de l'information financière.

Citations modifier

Nous avons abandonné le système des causes pour nous installer dans celui des Projets. Nous sommes dans un monde d’inversion, ce ne sont pas les causes qui commandent mais les « fins ». Bien entendu cela veut dire que ce monde est magique et que tôt ou tard, il sera soumis à l’épreuve de Réalité. Mais il faut laisser du temps au temps de l’histoire, ce que les opérateurs des marchés et les analystes des médias ne font pas, ils actualisent tout, c’est à dire qu’ils tombent dans ce que nous avons désigné sous ce barbarisme/ néologisme, ils tombent dans « le présentisme ». C’est le contraire de ce que font les sages.
  • « L'impossible victoire de Trump », Bruno Bertez, L'AGEFI (ISSN 1422-6391), 8 novembre 2016, p. 19


Le moteur du système capitalisme, c’est le profit, c’est une évidence que l’on s’efforce de dissimuler car elle est socialement délicate à admettre. Le profit mesure l’efficacité et en même temps, il est le but, la finalité du système. C’est la recherche du profit qui fait épargner, entreprendre, investir, embaucher, risquer, innover. L’explosion des transferts sociaux, des coûts indirects a réduit considérablement le profit disponible dans le système. C’est pour cela qu’il a fallu aller chercher le profit ailleurs, dans la globalisation. La globalisation a été le moyen de prolonger, de tout prolonger, de repousser les limites au profit rencontrées aux USA.
  • « De Greenspan au futur échec de Trump », Bruno Bertez, L'AGEFI (ISSN 1422-6391), 29 novembre 2016, p. 12


Le Trumpisme n’est pas l’expression des divagations d’un simplet ou d’un abruti. Cela, c’est ce que Les Hollande, les Soros, les Merkel et autres Macron voudraient vous faire croire afin de paralyser votre intelligence et votre esprit critique. Ils font de la politique, au plus bas niveau, ils ne considèrent pas que les peuples peuvent comprendre le fond des choses, et participer aux grands débats. Pour eux, vous êtes la racaille, que l’on fait monter au créneau, celle dont on collecte les voix, mais qui n’a pas voix au chapitre. Les peuples, c’est : à la niche. Le Trumpisme est une réaction, un mouvement de contestation de l’ordre du monde qui a été mis en place il y a 70 ans. Ou plus exactement, c’est l’expression, mise en forme populaire et exprimée de façon populiste, des limites de l’ordre du monde qui a été décidé ou imposé il y a 70 ans. Et sous cette formulation, reconnaissez que cela a de l’allure, du sens historique. On n’est pas dans la fange, dans la boue qu’agitent les soit disant élites !
  • « Le trumpisme est un mal nécessaire », Bruno Bertez, L'AGEFI (ISSN 1422-6391), nº 31, 14 février 2017, p. 10


Quelle est la réalité ? Celle qui est incontournable, puisqu’il suffit de lire les chiffres : les États-Unis vivent à crédit ! Ils maintiennent un niveau de vie supérieur à ce qu’ils peuvent s’offrir par eux-mêmes grâce au crédit. Les échanges commerciaux des USA sont structurellement déficitaires. Les USA échangent des biens réels, des biens et des services à bon compte, en contrepartie de reconnaissance de dettes. Reconnaissances de dettes dont la masse ne se réduit jamais et qu’ils n’ont visiblement pas l’intention de rembourser. En plus, ils ont quasi mis à zéro en réel le taux de l’intérêt, ces dettes ne leur coûtent rien ! Au stade où les USA en sont, seul le public et les naïfs croient encore au mythe du remboursement, les créanciers eux, n’y croient plus.
  • « L’erreur économique fondamentale de Trump », Bruno Bertez, L'AGEFI (ISSN 1422-6391), nº 22, 31 janvier 2017, p. 10


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