Césaire Daugé
Césaire Daugé, né le 27 août 1858 à Aire-sur-l'Adour et mort le 10 juillet 1945 dans la même ville, est un religieux catholique et écrivain français de langue française et gasconne. Il est principalement connu pour son œuvre historiographie, littéraire, poétique, théâtrale, ethnographique et linguistique.
Citations
modifierLes Parisiens la trouvent si belle
Qu’ils ont projeté un boulevard bétonné
Pour la voir se jouer lorsqu’ils traversent les pignadas.
- (oc)
Los de Paris, de tant qui se la tròban bèra
Qu’an parlat dab beton de ’s i har la carrera
Entà la véser a har deus piadars avant.
- Vers d’un poème se référant à l’essor du tourisme sur la côte d'Argent.
- « Le réveil de l’intérêt public pour le tourisme littoral ? », Mikaël Noailles, La construction d’une économie touristique sur la côte Aquitaine des années 1820 aux années 1980, 2012, p. URL (lire en ligne)
- « Césaire Daugé et la Côte d’Argent », Jean-Jacques Fénié, Cent ans de Côte d’Argent, 7 mai 2005, p. 61-68
Sounets de Ma (Sonnets de Mer, 1920)
modifier- « Le territoire de la mer dans la poésie gasconne contemporaine », Alain Viaut, Sempre los camps auràn segadas resurgantas, 2003 (lire en ligne)
- Sounets de Ma, Césaire Daugé, éd. Pindat, 1910, p. VII
Qui sait depuis combien d’années,
Prenant son essor,
La pauvre Mer furette ainsi,
Comme à coups de massue.
[...]
Quel crime a donc pu commettre,
Cette pauvre Mer,
Pour avoir mérité une si grande punition ?
- (oc)
Qui pot sabé dempuch coan d’ans,
Gahan per toustem lou balans,
La praube d’ére atau houruque
Coum à cop de malhuque.
[...]
So qu ’a doun poudut ha
Aquére praube Ma
Enta s’abé gahat ta bère péniténei ?
- « Le territoire de la mer dans la poésie gasconne contemporaine », Alain Viaut, Sempre los camps auràn segadas resurgantas, 2003 (lire en ligne)
- Sounets de Ma, Césaire Daugé, éd. Pindat, 1910, p. 17-18
- « Le territoire de la mer dans la poésie gasconne contemporaine », Alain Viaut, Sempre los camps auràn segadas resurgantas, 2003 (lire en ligne)
- Sounets de Ma, Césaire Daugé, éd. Pindat, 1910, p. 266