Calixthe Beyala

écrivaine franco-camerounaise

Calixthe Beyala est une romancière franco-camerounaise née le à Douala (Cameroun). Elle fut lauréate du Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1994, pour Maman a un amant.

Calixthe Beyala.

Citations

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Je ne crois pas en l'onu, ce minuscule clubs d'Etat riches où aucun pays d'Afrique ne siège en son conseil de sécurité aucun pays d’Afrique ne siège en son Conseil de sécurité.


C'est le soleil qui m'a brûlée, 1987

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Malgré les étoiles qui trouent le ciel, les ténèbres gagnent.
  • C'est le soleil qui m'a brûlée, Calixthe Beyala, éd. Édition Stock, 1987  (ISBN 2-234-02083-2), p. 30


Qui suis-je ? Où vais-je ? Où irai-je ? Dieu! L'incertitude est finie jusque dans la certitude.
  • C'est le soleil qui m'a brûlée, Calixthe Beyala, éd. Édition Stock, 1987  (ISBN 2-234-02083-2), p. 51


Maman a un amant, 1993

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La femme est née à genoux aux pieds de l'homme.
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 27


La sagesse du monde est la seule rigueur qui vaille.
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 129


Quand une femme change sa façon de s'habiller, c'est qu'y a un homme là-dessous.
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 179


L'argent dérouille l'amour.
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 246


Les grands sentiments conduisent à la catastrophe.
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 277


La liberté des femmes, c'est de la mauvaise graine. Elle pousse n'importe où, même entre les cuisses .
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 6


Ma grand-mère avait raison: le silence indique les hiérarchies .
  • Maman a un amant, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1993  (ISBN 2-226-06398-6), p. 65


Seul le diable le savait, 1990

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La femme est comme un parfum et, comme celui-ci, elle s'évapore même si portes et fenêtres sont fermées.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 25


Une mauvaise graine est une mauvaise graine, il faut la jeter, sinon elle vous pourrit la récolte.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 34


Il y a rien qui guérisse sans douleur.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 75


Chaque fois qu'on se fait juge, on est aussi l'accusé.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 86


La laideur appartient à ceux qui la définissent.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 89


Dans la vie, il y a ceux qui sont et ceux qui font. Les premiers donnent des ordres, les autres les exécutent.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 147


L'homme n'a besoin des autres que parce qu'ils donnent un sens à sa vie
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 161


Ce n'est pas en jetant un seau d'eau dans la mer qu'on fait remonter la marée.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 207


(...) Même les femmes des villes, les femmes instruites: les femmes médecins, les femmes journalistes, les femmes d'affaires, toutes doivent batailler dur. En plus de se servir de leur intelligence pour aller de l'avant, toujours plus loin, elles doivent subir le poids de leur féminitude.
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 280


Femmes abandonnées. Très peu d'entres elles ont une vie digne, supportable (...)
  • Seul le diable le savait, Calixthe Beyala, éd. Le Pré aux Clercs, 1990  (ISBN 2-7144-2476-7), p. 280



Amours sauvages, 1999

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Plus je deviens une femme libre, plus je suis prisonnière.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 7


Les cheveux des filles ressemblent aux aurores, ceux des femmes aux printemps, ceux des enfants à l'été, curieux que ceux des vieux me donnent l'impression d'être un dur hiver!
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 11-12


La femme qui se fait toute seule est d'une construction fragile.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 44


Un révolutionnaire vit en fonction de ses idées... un martyr, lui, est capable de se jeter dans le feu rien que pour en sentir les effets.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 66


Tout ce que le soleil a vu, les hommes finissent par le savoir.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 158


Une femme ne doit pas montrer qu'elle souffre parce qu'elle est désaimée.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 164


Le langage est le reflet de pensée.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 173


Chaque femme porte en elle un homme qu'elle veut tuer.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 178


Le plus grand chef perd ses pouvoirs si tu décides qu'il n'en possède pas.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 196


C'est parce que l'Afrique n'a pas consigné son savoir qu'elle est en retard sur les autres puissances.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 219


C'est pas la peine de t'attacher à un visage dont tu peux être sûre qu'il ne sera pas à tes côtés au moment de ta mort.
  • Amours sauvages, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1999  (ISBN 2-226-10818-1), p. 222


Le Christ selon l'Afrique , 2014

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Les africaines soi-disant modernes vous voulez tellement vous intégrer dans le système de la pensée blanche, de la dialectique blanche, du cartésianisme blanc, qu'à la fin, vous devenez des hybrides .
  • Le Christ selon l'Afrique, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 2014  (ISBN 2-234-02083-2), p. 42


[[...]], Dans la vraie vie, en dehors de quelques milliardaires, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants. Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire….Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses. Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie!
  • « Calixte Beyala ne reconnaît pas s’être attaquée aux influenceuses Nathalie Koah, Coco Emilia », Erel Djene, actucameroun.com, 02 août 2021 (lire en ligne)


[[...]] Surtout la famille africaine qui est très puissante, très dominatrice,qui me fait penser à un boa avaleur de gens, d'esprits de libertés
  • (fr) « Interviews d'auteurs africains et d'éditeurs: Calixthe Beyala (écrivain camerounais), Tierno Monenembo (écrivain guinéen), Paul Dakeyo (poète et éditeur de Silex, Paris), Caroline Ogou (responsable du service édition aux éditions CEDA, Abidjan) », Françoise Cevaer, proquest.com, 2003 (lire en ligne)


[[...]] Il y a une dimension inconsciente qui accompagne l'écriture.
  • (fr) « Littérature – Calixthe Beyala en toute franchise », Stéphane Tchakam, excelafrica.com, 08 janvier 2004 (lire en ligne)


[[...]] Il y a une connaissance profonde qui passe par l'écriture qu'on ne retrouve pas avec la parole.
  • (fr) « «Un nouveau roman de Calixthe Beyala» », Assiatou Bah Diallo, Amina 223, Novembre 1988 (lire en ligne)


Quand on est au pays, on est happé par le système, la famille. Surtout la famille africaine qui est très puissante, très dominatrice, qui me fait penser à un boa avaleur de gens, d'esprits, de liberté.
  • « Interview d'auteurs africains et d'editeurs », CAVAER Francoise, revue de litterature comparée, 01 janvier 1993 (lire en ligne)


"Lire c'est une rencontre entre un auteur et un public, entre un lecteur et un livre. Tous les mots que je pourrais employer pour essayer de convaincre les lecteurs seront des mots trop faibles". https://aflit.arts.uwa.edu.au/AMINAbeyala14.html

Liens externes

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C'est le soleil qui m'a brûlée, mais c'est lui aussi qui m'a appris à danser dans les flammes.
  • C'est le soleil qui m'a brûlée, Calixthe Beyala, éd. Albin Michel, 1987  (ISBN 2-226-06398-6), p. 179