Camille Desmoulins
personnalité politique française
Camille Desmoulins, né le 2 mars 1760 à Guise et mort guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un avocat, un journaliste et un révolutionnaire français.
Citations
modifierM. Necker est renvoyé ; ce renvoi est le tocsin d'une Saint-Barthélémy des patriotes : ce soir, tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. Il ne nous reste qu'une ressource, c'est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaître.
- Discours devant la foule réunie dans les jardins du Palais-Royal devant le café de Foy le 12 juillet 1789, après la démission de Necker à Versailles.
- (fr) Grand discours justificatif de Camille Desmoulins aux jacobins, "Le Vieux Cordelier", Camille Desmoulins, éd. Desenne, 25.12.1793 (Quintidi nivôse, 1re décade, an II), t. Nº V, p. 66 (lire en ligne)
La liberté, la vérité, ne peut jamais craindre l’écritoire de la servitude et du mensonge.
- Soutien à la liberté de la presse.
- (fr) Grand discours justificatif de Camille Desmoulins aux jacobins, "Le Vieux Cordelier", Camille Desmoulins, éd. Desenne, 5.12.1793 (Quintidi frimiaire, 2e décade, an II), t. Nº I, p. 6 (lire en ligne)
Les misérables ! Non contents de m’assassiner, ils veulent encore assassiner ma femme !
- Au procès de Georges Danton et des dantonistes, le 4 avril 1794.
- Camille Desmoulins. Lucile Desmoulins: Étude sur les Dantonistes d’après des documents nouveaux et inédits, Jules Claretie, éd. Plon, 1875, p. 367
Peuple on te trompe, on tue tes amis ! Mon seul crime n’a jamais été que d’avoir versé des larmes !
- Sur la charrette qui le conduisait à l’échafaud, le 5 avril 1794.
- Place des grands hommes, Patrick Thiébaut, éd. Larousse, 2012, p. 95
Citations au sujet de Camille Desmoulins
modifierCharlotte de Robespierre
modifierDesmoulins était un véritable patriote, et avait plus de vertu que Danton ; sans en avoir autant que mes deux frères ; il avait les qualités les plus aimables, mais aussi quelques défauts qui causèrent sa perte ; il était orgueilleux et irascible : dès qu'il se croyait offensé il ne pardonnait plus, et faisait jouer contre ceux dont il croyait avoir à se plaindre les redoutables traits d'une critique mordante et acerbe.
- Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères, Charlotte de Robespierre, éd. Dépôt central (Paris), 1835, p. 139-141