Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée.

Les produits chimiques générateurs de cancers sont implantés autour de nous pour deux raisons: parce que nous les y avons mis en cherchant à nous rendre la vie plus agréable et plus facile — et parce que leur fabrication, leur vente et leur application sont rentrées dans nos moeurs.


Jean Giraud (Mœbius)

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Au fond de la pente douce, je me suis retrouvé devant un nouveau maître, auquel je ne m'attendais pas : mon cancer, un lymphome, la maladie de la modernité, de l'empoisonnement par les pesticides et les ondes radio. Ce nouveau maître exige que je donne la mesure de tout ce que j'ai appris. Tout mon cheminement a pris soudain son sens, c'est lui qui me donne la force de faire, de continuer et surtout de ne pas me laisser aller à mourir, de ne pas céder à la tentation de tout résoudre d'un coup, en refermant la porte.
  • « Mœbius : “J'ai très tôt été attiré par l'envers du décor” », Jean Giraud, propos recueillis par Stéphane Jarno, Télérama, 1er octobre 2010 (lire en ligne)


Jacques Lacaze

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Parlant d'essais thérapeutiques sur la prévention active du cancer en 1983, j'avais rencontré le directeur du centre anti-cancer de Lille, le professeur Jacques Demaille. À mes questions et propositions, il avait répondu : "Nous ne le ferons jamais. Et je vais vous en dire plus, nous, institution, ne le ferons jamais, car il y a trop d'intérêts personnels et matériels en jeu."
  • « La prévention active du cancer », Jacques Lacaze, Magazine Enquêtes de santé, nº 1, juin-juillet 2010, p. 27


Entre 1994 et 2002, l'étude clinique française SU.VI.MAX a consisté à administrer à 13 017 personnes, soit un supplément de minéraux et de vitamines, soit un placebo. Les résultats font apparaître une baisse des cancers de 31% chez les hommes qui avaient pris les suppléments et un recul de la mortalité de l'ordre de 37%. Aucun bénéfice n'a été retrouvé chez les femmes.
  • Pour une politique publique de prévention active des cancers, Jean-Claude Meuriot et Jacques Lacaze, éd. Éditions de la Nouvelle Renaissance, 2011  (ISBN 979-10-90630-00-0), partie 3, p. 27


Jean-Pierre Willem

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Les expériences sur les animaux ont permis de constater que la formation du cancer entre les sujets normalement alimentés et ceux soumis à un régime de restriction régressait de 50 à 13%.
  • Citation rapportée de Roy Walford concernant la réduction d'un tiers de la ration alimentaire habituelle préconisée pour l'homme afin d'obtenir en trente jours une diminution du poids de l'ordre de 3%.
  • Le secret des peuples sans cancer (1994), Jean-Pierre Willem, éd. Éditions du Dauphin, 2009  (ISBN 978-2-7163-1386-5), p. 349


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