Candide, ou l'Optimisme

conte philosophique de Voltaire paru en 1759

Candide, ou l'optimisme, plus communément appelé Candide est un conte philosophique écrit par Voltaire, publié en 1759.

Citations modifier

 
Candide ou l'Optimisme
Les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes.


Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer.


Il vaut mieux manger ses ennemis que d'abandonner aux corbeaux et aux corneilles le fruit de sa victoire. Mais, Messieurs, vous ne voudriez pas manger vos amis.


Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe.
  • Candide, ou l'Optimisme (1759), Voltaire, éd. Hachette, coll. « Classiques Hachette », 1991  (ISBN 2-01-017875-0), chap. 19 (« Ce qui leur arriva à Surinam, et comment Candide fit connaissance avec Martin »), p. 104 (texte intégral sur Wikisource)


L'optimisme c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal.
  • Candide, ou l'Optimisme, Voltaire, éd. de la Sirène, 1913, chap. 19 (« Ce qui leur arriva à Surinam et comment Candide fit connaissance avec Martin. »), p. 138 (texte intégral sur Wikisource)


Il versait des larmes en regardant son nègre; et en pleurant, il entra dans Surinam.
  • Candide, ou l'Optimisme, Voltaire, éd. de la Sirène, 1913, chap. 19 (« Ce qui leur arriva à Surinam et comment Candide fit connaissance avec Martin. »), p. 138 (texte intégral sur Wikisource)


Le bon Pangloss m’avait souvent prouvé que les biens de la terre sont communs à tous les hommes, que chacun y a un droit.


Nous allons dans un autre univers.


Quand on n’a pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre.


  • La citation complète est : « Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu'elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut. » Parce qu'elle exprime la vision caricaturale qui avait cours en certains milieux de la France métropolitaine de l'époque, cette expression s'est intégrée à la culture populaire canadienne et elle est régulièrement citée par les Canadiens. (voir l'article sur Wikipédia)


Il est certain qu’il faut voyager.


Comme les richesses de ce monde sont périssables ; il n’y a rien de solide que la vertu et le bonheur.


Mais à quelle fin ce monde a-t-il donc été formé ? […] pour nous faire enrager.


L’homme était né pour vivre dans les convulsions de l’inquiétude, ou dans la léthargie de l’ennui.


Ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement.


Le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice, et le besoin.


L’homme n’est pas né pour le repos.


Tous les évènements sont enchainés dans le meilleur des mondes possibles : car enfin si vous n'aviez pas été chassé d'un beau château à grands coups de pieds dans le derrière pour l'amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n'aviez pas été mis à l'Inquisition, si vous n'aviez pas couru l'Amérique à pied, si vous n'aviez pas donné un bon coup d'épée au baron, si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches.
— Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.


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