Carambolages
film français de Marcel Bluwal sorti en 1963
Carambolages est un film français de Marcel Bluwal sorti sur les écrans en 1963. Les dialogues sont signés Michel Audiard.
Citations
modifierTrente ans d'bagne... Et peut-être même quarante si vous tenez l'coup ! Le mariage, mon cher, c'est le Biribi des amours. Moi, ça fait vingt ans que j'déguste... J'me suis marié en quarante-deux parce que ça donnait droit à un costume pure laine et une paire de chaussures en cuir. Voilà où ça mène, l'élégance.
Quand il s'agit de faire tomber une tête, rien n'est prématuré. Ce qui prouve la solidité de la peine de mort : ce sont les erreurs auxquelles elle a survécu.
Adjoint Levey, vous n'êtes pas outrecuidant, vous êtes con comme un adjoint. Notez bien qu'c'est normal. Si vous étiez une lumière, vous ne seriez pas adjoint, vous seriez inspecteur.
Ben ça prouve que contrairement au crime, le travail paie...
Si les hônnetes gens n'ont presque jamais la situation qu'ils méritent, c'est parce que ils tuent moins que les autres.
Assassiner un étranger a toujours un petit côté ennuyeux. Tandis que l'étripage en famille, c'est régulier, c'est traditionnel, c'est bourgeois. Et puis, ça a tout de même plus d'allure ! Tuer un étranger, on pense à France-Soir. Un parent, on pense à Sophocle.
Le mariage est l'aboutissement logique du célibat.