Catulle
Catulle (en latin Caius Valerius Catullus) était un poète romain, né à Vérone en Gaule cisalpine ou peut-être à Sirmio (aujourd'hui Sirmione) sur le lac Benacus (actuel lac de Garde) en 87 avant J.-C.., et mort en 54 avant J.-C., à Rome, où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Ses carmina (poèmes) nous sont parvenus.
- (la)
Cui dono lepidum novum libellum
Arido modo pumice expolitum ?
- Premiers vers du premier poème. La pierre ponce était utilisée pour ébarber les extrémités du rouleau de papyrus (volumen) une fois qu'on avait terminé d'écrire le livre[1].
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 1, p. 2-3, vers 1-2
- (la)
Lugete, o Veneres Cupidinesque,
Et quantum est hominum uenustiorum.
Passer mortuus est meae puellae,
Passer, deliciae meae puellae,
Quem plus illa oculis suis amabat.
- Passage fameux du poème 3 sur le moineau de Lesbie.
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 3, p. 4-5, vers 1-5
- (la)
Vivamus, mea Lesbia, atque amemus...
soles occidere et redire possunt:
nobis cum semel occidit brevis lux,
nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deine centum,
Dein mille altera, dein secunda centum,
deinde usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum milia multa fecerimus,
Conturbabimus illa, ne sciamus,
Aut ne quis malus invidere possit,
Cum tantum sciat esse basiorum.
- Poème 6.
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 6, p. 8-9, vers 1-13
- (la)
Miser Catulle, desinas ineptire,
Et quod uides perisse perditum ducas.
- Début du poème 8.
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 8, p. 12-13, vers 1-2
- (la)
Pedicabo ego uos et irrumabo,
Aureli pathice et cinaede Furi,
Qui me ex verseculis meis putastis,
Quod sunt molliculi, parum pudicum.
- Début du poème 16
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 16, p. 24-25, vers 1-4
- (la)
Currite ducentes subtegmina, currite, fusis.
- Refrain du chant des Parques dans le poème 64.
- (la) Poésies, Catulle (trad. Georges Lafaye, revu par Simone Viarre et Jean-Pierre Néraudau), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1996, 64, p. 126-127, vers 327 (et répété ensuite).