Cerveau
Le cerveau est le centre du système nerveux de tous les animaux vertébrés et de la plupart des invertébrés. Il traite les informations en provenance des sens, contrôle de nombreuses fonctions du corps et constitue le siège des fonctions cognitives.
Médias
modifierCaroline Tourbe, Nous avons un deuxième cerveau !, 2005
modifierIl s'agit d'une cascade de réactions biochimiques à l'intérieur des astrocytes qui aboutit à une forte concentration d'ions calcium. Laquelle va se répercuter comme une onde d'astrocyte en astrocyte. Les biologistes parlent de vague calcique : les informations propagées par cette vague circulent très lentement. Elles atteignent au mieux des vitesses de l'ordre de 15 à 30 micromètres par seconde contre 1 mètre par seconde au minimum pour l'influx nerveux. L'utilisation de ces deux réseaux, l'un rapide, l'autre lent, permettrait à notre cerveau de mieux coordonner son activité [...] Notre cerveau n'aurait donc pas une, mais deux façons de faire circuler l'information [...] De fait, sur la voie nerveuse, les informations circulent 100 000 fois plus vite que sur la voie astrocytaire.
- « Nous avons un deuxième cerveau ! », Caroline Tourbe, Sciences et vie, nº 1058, 2005, p. 72
Philosophie
modifierHenri Bergson, L'âme et le corps
modifierSi vous me demandiez de l'exprimer dans une formule simple, nécessairement grossière, je dirais que le cerveau est un organe de pantomime, et de pantomime seulement. Son rôle est de mimer la vie de l'esprit, de mimer aussi les situations extérieures auxquelles l'esprit doit s'adapter. L'activité cérébrale est à l'activité mentale ce que les mouvements du chef d'orchestre sont à la symphonie. La symphonie dépasse de tous côtés les mouvements qui la scandent ; la vie de l'esprit déborde de même la vie cérébrale.
Tel est le rôle du cerveau dans l'opération de la mémoire : il ne sert pas à conserver le passé, mais à le masquer d'abord, puis à en laisser transparaître ce qui est pratiquement utile. Et tel est aussi le rôle du cerveau vis-à-vis de l'esprit en général. Dégageant de l'esprit ce qui est extériorisable en mouvement, insérant l'esprit dans ce cadre moteur, il l'amène à limiter le plus souvent sa vision, mais aussi à rendre son action efficace. c'est dire que l'esprit déborde le cerveau de toutes parts, et que l'activité cérébrale ne répond qu'à une infime partie de l'activité mentale.
Psychologie
modifierPaul-Claude Racamier, Les Schizophrènes, 1980
modifierSchizogrammes
- Les Schizophrènes (1980), Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 978-2-228-89427-2), partie Schizogrammes, p. 200
Science
modifierMon oncle d'Amérique (film), 1980
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David Ruelle, Hasard et chaos, 2000
modifier- Hasard et chaos (1991), David Ruelle, éd. Odile Jacob, 2000, p. 12
Hugues Duffau, L'erreur de Broca, 2016
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Howard Bloom, Le principe de Lucifer : le cerveau global, 2003
modifier- (fr) Le principe de Lucifer : le cerveau global, Howard Bloom (trad. Aude Flouriot et Carole Hennebault), éd. Le jardin des livres, 2003 (ISBN 2-914569-15-7), p. 120
André Gernez, Le scandale du siècle tome 2, 2008
modifier- Le scandale du siècle tome 2, 2007, France, dans DVD interviews des Dr André Gernez, Dr Delahousse et Dr J-P Willem, paru 2008, Jean-Yves Bilien.
- Citation choisie pour le 12 février 2009.