Cléo de 5 à 7
Cléo de 5 à 7 est un film français réalisé par Agnès Varda et sorti en 1962.
Chapitre II : Angèle de 17:08 à 17:13 — Scène dans le bistrot « Ça Va Ça Vient » (rue de Rivoli)
modifierLe patron du bistrot : Vous voulez un cordial ou un café ?
Cléo : Oh oui, un café.
Angèle : Tu sais bien que ça va encore t'énerver, le café. Pas de café... Bon... eh bien, un café. La vie, tu sais, donne raison à l'envie. On dit le café énerve, un jour on s'aperçoit qu'il calme...
Chapitre IV : Angèle de 17:18 à 17:25 — Scène chez Cléo
modifierCléo (qui fait des élongations à la barre fixe) : Oh la la. Ça fait mal, ça fait du bien ! Maintenant que je suis élongée, je vais m'allonger.
Angèle : Ça me fait toujours rire, ça.
Cléo : Je le dis pourtant tous les jours. Tu es vraiment mon meilleur public...
Chapitre VII : Cléo de 17:38 à 17:45 — Scène chez Cléo
modifierAngèle : Dans quel état elle se met.
Cléo : Je me mets en noir... pour vos chansons, je serai dans la note... Un cri d'amour « Seule, laide et livide... »
- Corinne Marchand, Dominique Davray, Michel Legrand et Serge Korber, Cléo de 5 à 7 (1962), écrit par Agnès Varda
Chapitre XII : Antoine de 18:12 à 18:15 — Scène au parc Montsouris
modifierAntoine : Oh, elle est jolie cette bague.
Cléo : C'est une perle et un crapaud.
Antoine : Vous et moi.
Chapitre XIII : Cléo et Antoine de 18:15 à 18:30
modifierScènes dans le bus 67
modifierAntoine : La nudité, c'est comme l'été, il faudrait que tout le monde en ait.
Cléo : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Antoine : Quand on est nu, c'est simple. L'amour, la naissance, l'eau, le soleil, la plage, tout ça.
Cléo : C'est juste pour avoir une photo à montrer que vous m'avez abordée ? Vous êtes collectionneur, peut-être photomane.
Antoine : Et vous mélomane. Pas celle qui aime la musique, celle qui aime le mélo. Et de mauvaise foi en plus. Si je vous demande simplement de me donner une photo en vous avouant que je suis capable de vantardise, il faut simplement que vous soyez contente. Même les grands sentiments sont farcis de petites vanités. Et les grands esprits de sottises.
Cléo : On dirait les maximes de La Bruyère comme à l'école. Je n'en ai pas retenu une seule. Mais le genre comme ça, vérité décourageante.
Scène dans le jardin de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
modifierAntoine : Je regrette de partir, je voudrais être avec vous.
Cléo : Vous y êtes.