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Machiavel

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Il n'y a point d'entreprise plus difficile, plus douteuse, ni plus dangereuse que celle de vouloir introduire de nouvelles lois. Parce que l'auteur a pour ennemis tous ceux qui se trouvent bien des anciennes, et pour tièdes défenseurs ceux même à qui les nouvelles tourneraient à profit. Et cette tiédeur vient en partie de la peur qu'ils ont de leurs adversaires, c'est à dire de ceux qui sont contents des anciennes ; et en partie de l'incrédulité des hommes, qui n'ont jamais bonne opinion des nouveaux établissements qu'après en avoir fait une longue expérience.
  • {{{titre}}} (1532), Machiavel, éd. Wetstein, 1814, chap. VI, p. 44-45
    Cette source est trop vague : les champs titre doivent être renseignés. Si des références précises ne sont pas données, la citation devra être retirée de la page.


Il y a deux manières de combattre : l'une avec les lois ; l'autre avec la force. La première est celle des hommes ; la seconde celle des bêtes. Mais comme très souvent la première ne suffit pas, il est besoin de recourir à la seconde.


{{citation|Les bonnes lois ne peuvent rien, où il n'y a pas de bonnes armes ; et où il y a de bonnes armes, il faut qu'il y ait de bonnes lois. |précisions = La citation précédente provient d'une traduction ; la même citation à partir d'une autre traduction donne un sens tout différent : « Comme il ne peut y avoir de bonnes lois là où il n'y a pas de bonnes armes ; et comme partout où il y a de bonnes armes, il y a nécessairement de bonnes lois, je m'abstiendrai de traiter des lois et parlerai des armes. » (traduction d'Yves Lévy). Vu la façon de penser de Machiavegli, il est fort probable que ce soit la deuxième traduction qui soit juste.

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