Droits de l'homme
Les droits de l'homme, parfois : « droits humains », ou « droits de la personne », ce dernier terme étant utilisé au Canada francophone, sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l'ethnie, la nationalité ou la religion.
Droit
modifierAssemblée nationale constituante de France, Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
modifier- Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, Assemblée nationale constituante, France, éd. Assemblée nationale, 1789, Préambule, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)
- Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, Assemblée nationale constituante, France, éd. Assemblée nationale, 1789, Article premier, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies, 10 décembre 1948
modifierConsidérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme (...)
- Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948.
- Charte internationale des Droits de l’Homme, Organisation des Nations Unies, éd. Organisation des Nations Unies, 1948, Préambule, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)
Littérature
modifierJacques Pierre Brissot
modifier- Réflexions sur le Code noir, et dénonciation d’un crime affreux commis à Saint-Domingue, Jacques Pierre Brissot de Warville, J Pétion, Société des amis des Noirs, éd. Imprimerie du Patriote François, Paris, place du Théâtre Italien, 1790, p. 6-7
Jacob Kaplan
modifier- Les Religions et la guerre, Jacob Kaplan, Grand rabin de France, éd. Éditions du Cerf, 1991, p. 38
L'erreur des Lumières a été de tout fonder sur la liberté individuelle, sans reconnaître que l'individu existe par des institutions. Or, pour le conservateur, ce sont les institutions qui créent la liberté. Le conservatisme ne s’accommode pas de la religion des droits de l'homme, qui mine l'autorité de la coutume et promeut l'idée que les hommes peuvent vivre en dehors de tout ordre. En Grande-Bretagne nous avons un système merveilleux, le Bill of Rights mais c'est un legs historique, pas un cadeau métaphysique et universel. Vous les Français avez créé de toutes pièces une doctrine universelle des droits de l'homme, mis en haut de votre Constitution. Ça a fait 500 000 morts en deux ans.
- « Roger Scruton : Le conservatisme est la philosophie de l'attachement », propos recueillis par Eugénie Bastié, Revue Limite, nº 5, Janvier 2017, p. 23
- Mon livre de méditations, Jean-Paul II (trad. Claude-Henry Du Bord et Christophe Jeżewski), éd. Édition du Rocher, 2011 (ISBN 978-2-268-07126-8), p. 18