Edward Gibbon

historien et homme politique anglais

Edward Gibbon (1737-1794) est un historien et homme politique britannique.

Portrait d’Edward Gibbon par Henry Walton (1773).
 
Page-titre du tome 1 de l’Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain.
D’un autre côté, la lâcheté et la désobéissance ne pouvaient échapper aux plus sévères châtimens. Les centurions avaient le droit de frapper les coupables, et les généraux de les punir de mort. Les troupes élevées dans la discipline romaine avaient pour maxime invariable, que tout bon soldat devait beaucoup plus redouter son officier que l’ennemi.


Tacite a fait un ouvrage sur les Germains : leur état primitif, leur simplicité, leur indépendance, ont été tracés par le pinceau de cet écrivain supérieur, le premier qui ait appliqué la science de la philosophie à l'étude des faits. Son excellent traité, qui renferme peut-être plus d'idées que de mots, a d'abord été commenté par une foule de savans.
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Edward Gibbon (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 9, p. 43 (texte intégral sur Wikisource)


On a raison de dire que la possession du fer assure bientôt à une nation celle de l'or.
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Edward Gibbon (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 9, p. 84 (texte intégral sur Wikisource)


Ces Barbares s'enflammaient aisément ; ils ne savaient pas pardonner une injure, encore moins une insulte. Dans leur colère implacable, ils ne respiraient que le sang.
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Edward Gibbon (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 9, p. 87-88 (texte intégral sur Wikisource)


Les dieux nous ont ménagé jusqu'au plaisir d'être spectateurs du combat. Plus de soixante mille hommes ont péri, non sous l'effort des armes romaines, mais, ce qui est plus magnifique, pour nous servir de spectacle et d'amusement.
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Edward Gibbon (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 9, p. 89 (texte intégral sur Wikisource)


Comme la postérité des Francs forme une des nations les plus grandes et les plus éclairées de l'Europe, l'érudition et le génie se sont épuisés pour découvrir l'état primitif de ses barbares ancêtres. Aux contes de la crédulité ont succédé les systèmes de l'imagination.
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Edward Gibbon (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 9, p. 129 (texte intégral sur Wikisource)


À la suite d'une invasion perse menée par Shapur Ier, les corps de ceux qui avaient été massacrés remplissaient de profondes vallées
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Gibbon (Edward) (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 10, p. 161 (texte intégral sur Wikisource)


À l'époque des Trente Tyrans) Le spectacle de ce passage rapide et continuel de la chaumière au trône, et du trône au tombeau, eût pu amuser un philosophe indifférent, s'il était possible à un philosophe de rester indifférent au milieu des calamités générales du genre humain. L'élévation de tant d'empereurs, leur puissance, leur mort, devinrent également funestes à leurs sujets et à leurs partisans. Le peuple, écrasé par d'horribles exactions, leur fournissait les largesses immenses qu'ils distribuaient aux troupes pour prix de leur fatale grandeur
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Gibbon (Edward) (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 10, p. 173 (texte intégral sur Wikisource)


Dès que Quintillus eut appris que les légions redoutables du Danube avaient conféré la puissance impériale au brave Aurélien, il se sentit accablé sous la réputation et le mérite de son rival ; et s'étant fait ouvrir les veines, il s'épargna la bonté de disputer le trône avec des forces trop inégales
  • Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, Gibbon (Edward) (trad. François Guizot), éd. Lefèvre, 1819, t. 2, chap. 11, p. 197 (texte intégral sur Wikisource)


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