Eugénie Pradez
écrivaine suisse
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Eugénie Pradez, née le et morte le , est une femme de lettres et peintre suisse.
Citations
modifierLes jeux de l’ombre, 1912
modifierPeu à peu cette douleur terrible s’était endormie sous le silence et la poussière des jours.
- « Les jeux de l’ombre », Eugénie Pradez, Bibliothèque universelle et Revue suisse, vol. 67 nº 197, mai 1912, p. 297 (lire en ligne)
Rupture secrète que personne autour d’eux ne soupçonnait, rupture silencieuse et profonde de deux êtres qui ont cessé de se comprendre, mais que les mille chaînes de l’existence commune continuent d’enserrer d’apparences immuables. Et comme tombe et s’amasse sans cesse la poussière de l’air recouvrant tout ce qu’elle atteint du même voile opaque, ainsi ce je ne sais quoi d’insaisissable avait lentement étouffé leur intimité.
- « Les jeux de l’ombre », Eugénie Pradez, Bibliothèque universelle et Revue suisse, vol. 67 nº 197, mai 1912, p. 300-301 (lire en ligne)
Les choses qu’on ne peut pas changer, il faut les accepter comme elles viennent.
- « Les jeux de l’ombre », Eugénie Pradez, Bibliothèque universelle et Revue suisse, vol. 66 nº 198, juin 1912, p. 503 (lire en ligne)