Faust (Gounod)

opéra en cinq actes de Charles Gounod

Faust est un opéra en cinq actes de Charles Gounod, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, fondé sur la légende éponyme et la pièce de Goethe, créé au Théâtre Lyrique le 19 mars 1859.

Marguerite (Inva Mula) et Faust (Roberto Alagna) dans une mise en scène de l'opéra aux Chorégies d'Orange (France) en 2008.

Citations modifier

Vin ou bière, bière ou vin,
Que mon verre soit plein !
Sans vergogne, coup sur coup,
Un ivrogne boit tout !
Jeune adepte du tonneau,
N'en excepte que l'eau !
Que ta gloire, tes amours,
Soient de boire, toujours !

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte II, p. 30-31


Ronde du veau d'or, interprétée par Fédor Chaliapine (année inconnue, avant 1938).

Méphistophélès : Le veau d'or est toujours debout !
On encense sa puissance (x2)
D'un bout du monde à l'autre bout !
Pour fêter l'infâme idole,
Rois et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal ! (x2)
Et Satan conduit le bal ! (x2)

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte II, p. 52-56


Chœur : Ainsi que la brise légère
soulève en épais tourbillons
la poussière des sillons (x2),
Que la valse nous entraîne !
Faites retentir la plaine
De l'éclat de vos chansons !

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte II, p. 69-70


Faust : Salut, demeure chaste et pure (x2)
où se devine
la présence d'une âme innocente et divine !
Que de richesse en cette pauvreté !
En ce réduit, que de félicité ! (x2)
Ô nature, c'est là que tu la fis si belle,
C'est là que cette enfant a dormi sous ton aile,
a grandi sous tes yeux,
Là que de ton haleine enveloppant son âme,
Tu fis avec amour s'épanouir la femme
en cet ange des cieux ! C'est là ! oui, c'est là !

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte III, p. 99


Marguerite : Il était un roi de Thulé,
qui, jusqu'à la tombe fidèle,
eut, en souvenir de sa belle,
une coupe en or ciselé.
Nul trésor n'avait tant de charme ! (x2)
Dans les grands jours il s'en servait,
et chaque fois qu'il en buvait,
ses yeux se remplissaient de larmes !
Quand il sentit venir la mort,
étendu sur sa froide couche,
sa main fit un suprême effort !
Et puis, en l'honneur de sa dame,
il but une dernière fois.
La coupe trembla dans ses doigts,
Et doucement il rendit l'âme.

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte III, p. 105


Air des bijoux du Faust de Gounod, chanté par Nellie Melba en 1910.

Marguerite : Ô Dieu ! Que de bijoux ! est-ce un rêve charmant
Qui m'éblouit, ou si je veille ?
Mes yeux n'ont jamais vu de richesse pareille !
Si j'osais seulement
Me parer un moment
De ces pendants d'oreille !
Ah ! voici justement, au fond de la cassette
Un miroir ! Comment n'être pas coquette ? (x2)
Ah ! Je ris de me voir si belle en ce miroir, (x2)
Est-ce toi, Marguerite ? Réponds-moi, réponds-moi,
oui, réponds, réponds, réponds vite !
Non ! Non ! ce n'est plus toi,
Non, non, ce n'est plus ton visage,
C'est la fille d'un roi ! (x2)

  • Faust. Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré, musique de Ch. Gounod. Partition chant et piano transcrite par Léo Delibes (1859), Paul Stuart, Jules Barbier, Michel Carré, éd. Choudens fils (Paris), sans date, après 1859, Acte III, p. 109-110


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