Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages est un film de Michel Audiard qui a écrit aussi les dialogues. Il est sorti sur les écrans en 1968.
Citations
modifier- Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Fred en parlant d'un de ses concurrents devenu transexuel.
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Fred lance une machine compliquée pour libérer un pigeon voyageur.
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- À Rita qui vient de le trahir.
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- À Rita
- Françoise Rosay, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Fred montrant son outillage pour débusquer Rita
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- En parlant de Charles.
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Dominique Zardi, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- André Pousse, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 12 janvier 2011.
Dialogues
modifierRita : D'ailleurs mes ennuis ne viennent pas de mon fiancé, mais de mon associé : Charles le Téméraire. Et bien s'il s'agissait de mon honneur, ce gros mal élevé a mis la famille en cause. Ouais ! J'ai dit que si vous me faites des misères, je vais le dire à tantine ! Il t'a balancé un de ces surnoms ! ah, j'ose même pas répéter.
Léontine : J'aimerais pourtant !
Rita : Léontine la gâteuse !
Léontine : Tiens !
Rita : Et il a même ajouté, la vieille perd ses boulons !
Léontine : Casimir !
Casimir : Mademoiselle ?
Léontine : (se levant de sa chaise roulante) Les valoches !
- Marlène Jobert, Françoise Rosay, Robert Dalban, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Léontine : Allo ? Charles ? C'est Léontine.
Charles : Léontine ? Léontine qui ?
Léontine : La gâteuse !
- Françoise Rosay, Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Premier truand : Il a dû être retardé dans un embouteillage.
Charles : À l'école il avait toujours le prix d'exactitude, et le prix de bonne camaraderie. Ah, les institutions, la notoriété, le prestige, tout est bafoué, et tout ! Le roi s'endort, on dessoude le dauphin ! Jolies manières ! Mais attention, hein ! J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse !
Deuxième truand : C'est chouette comme métaphore, non ?
Premier truand : C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
Deuxième truand : Oh, fais pas chier !
Premier truand : Ça c'est une métaphore !
- Dominique Zardi, Bernard Blier, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 24 mars 2011.
Léontine : Je suis sûre que si tu la voyais, tu pardonnerais tout. Elle ne mange plus, elle ne boit plus.
Fred : Tant mieux, qu'elle crève !… (une personnalité entre) Monsieur le président de la cour de cassation !
Léontine : Elle crie ton nom toutes les nuits, elle dévore ses oreillers. Tends lui la main Fred !
Fred : Si je lui tends, ce sera en travers de la gueule ! Après ce qu'elle m'a fait. Parce que je sais pas si t'es au courant !
Léontine : Péché de jeunesse !
Fred : À coup de pompes dans l'oigne que je la recevrais. Même pas à coup de tisonnier. Ça la redressera cette salope ! (une autre personnalité entre) Monsieur le Procureur à la cour des comptes.
Léontine : Tu ne crois pas que le milliard de la franco-libanaise ferait un beau matelas pour une nuit de noce ?
Fred : Je suis trop meurtri. (une autre personnalité entre) Monsieur le Général président du haut tribunal militaire.
Léontine : Ben moi, voir Charles avec tes sous ça me rend malade ! Pas toi ? T'as pas un petit travail pour moi ?
Fred : Puis quoi encore ?
Léontine : Tu ne dynamites plus les autres ?
Fred : Je dynamite plus rien !
Léontine : La route d'Orly, ça ferait pas ton bonheur ?
Fred : Y a plus de bonheur ! Y a que des misères !
Léontine : Pourtant Charles prendrait l'avion avant ce soir, ça m'étonnerait pas !
Fred : Alors là, mademoiselle Léontine, entièrement à votre service ! Il va un peu gicler le gros !
- Françoise Rosay, André Pousse., Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Léontine : Par exemple, si tu es d'accord, je verrais très bien ma villa de Menton dans la corbeille de mariage.
Charles : Et, entre nous, dans ta corbeille, tu ne verrais pas non plus mes barres de jonc, dis vieille seringue ! Tu ne finis pas ta meringue ? Tu fais la gueule, hein !
- Léontine et Charles parlent du mariage de Rita et de Tiburce.
- Françoise Rosay, Bernard Blier., Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Mgr Joseph : Bolivars, bolivars, tu m'offrirais de la sterling, du mark, de la couronne je dirais banco. Même du yen, je dirais banco. Mais le bolivar, ce n'est que jamais que du bolivar, Alfred, Alfredovitch, c'est-à-dire petite monnaie nègre.
Fred : Petite monnaie nègre ? Je te préviens Joseph que je suis agacé comme tout, je pourrais te foutre des tartes. Alors, laisse quimper ton sabir et parlons affaires !
Mgr Joseph : Comme tu voudras ! Tu me proposes du papier à cul contre du dollar US et tu voudrais qu'on traite au cours officiel. Est-ce que tu me prends pour un enfant de chœur !
Fred : Tu refuserais de changer ma monnaie ?
Mgr Joseph : Tes biffetons de carnaval tu pourrais aller jouer au monopoly avec. Je pourrais, à la rigueur, te les prendre en consigne et encore ! À la condition d'en connaître la provenance.
- Léontine a pris la place de Mgr Joseph, un pontife orthodoxe.
- Françoise Rosay, André Pousse., Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Léontine : Joseph, vous pouvez sortir. Vous toucherez vos 10 % comme d'habitude.
Mgr Joseph : Mademoiselle pourrait ajouter un don à notre fonds de soutien, pour le pèlerinage à Nijni Novgorod.
Léontine : Mon ami, entendons-nous bien ! Les affaires sont les affaires. Mais j'ai été baptisée et confirmée dans le sein de l'Église catholique romaine. C'est pas pour me faire caver à 75 piges dans vos singeries byzantines.
- Françoise Rosay, Yvon Sarray., Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Léontine : Les promenades matinales ne sont pas matinales. Vivement notre soleil et nos orangers.
Rufin : Mademoiselle n'aurait jamais dû les quitter.
Léontine : Qu'est-ce qui ne va pas ? Vous avez l'air tout chose !
Rufin : Ce sont les choses qui ne vont pas.
Léontine : Mais je trouve qu'elles vont plutôt gaiement.
Rufin : Cependant, en l'absence de mademoiselle, et si j'ose m'exprimer ainsi devant mademoiselle, je crains que la nièce de mademoiselle et le jeune neveu de Monsieur Charles ne se soient légèrement envoyés en l'air.
Léontine : Ah !
Rufin : Comme j'ai le regret de dire à mademoiselle.
Léontine : Maintenant que j'ai réglé les questions de pognon, je vais régler les questions d'honneur. Je vais mener ce petit monde à la mairie à coup de lattes.
- Françoise Rosay, Paul Frankeur., Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard
Léontine : Regarde-moi. (Elle gifle Rita) Tu m'as vue. Est-ce que j'ai une tête à me farcir quinze cents bornes de route, une escalope Monteverdi, et le fléchage complet du grand collecteur pour me faire racketter par un petit boudin ?
Rita : On me frappe, on me dit des gros mots, et en plus on me pique mes sous, j'en ai marre ! Faut pas prendre les enfants du bon Dieu…
- Françoise Rosay, Marlène Jobert, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), écrit par Michel Audiard