Francis James Grimké
Francis James Grimké ( – ) est un pasteur presbytérien américain de Washington qui fut l'un des grands avocats de l'égalité et de l'antiracisme aux États-Unis et l'un des fondateurs de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) en 1909.
Citations
modifierLes préjugés racistes ne peuvent pas être réduits par des paroles, ils ne peuvent l'être que par des actes.
- L'original anglais est très concis : Race prejudice can't be talked down, it must be lived down.
- The Works of Francis J. Grimké, Francis J. Grimké et Carter G. Woodson (éd.) (trad. Wikiquote), éd. The Associated Publishers, Inc., 1942, t. III, p. 323
The Negro and his Citizenship
modifierLe combat qui nous attend est long. Vous ne vivrez pas, et je ne vivrai pas non plus pour voir triompher les principes pour lesquels nous luttons, mais ne nous décourageons pas. (…) que la lutte soit longue ou courte, son issue finale ne fait aucun doute : nous en sortirons victorieux, on nous accordera tous les droits qui nous reviennent en vertu de la Constitution, et toutes les opportunités nous seront ouvertes, à nous comme à tous les citoyens de la République. L'avenir est en grande partie entre nos mains. Si nous nous laissons dépouiller en permanence de nos droits, si nous nous laissons réduire à une position d'infériorité civile et politique, la faute ne sera pas « dans notre zodiaque », comme l'a dit Shakespeare, mais en nous. D'autres peuvent nous aider ; d'autres nous aideront, comme ils l'ont déjà fait ; mais le résultat final dépendra principalement de ce que nous ferons pour nous-mêmes, et avec nous-mêmes. (…) Par conséquent, si l'on veut maintenir l'agitation en faveur de l'égalité des droits et des chances dans ce pays, et elle doit être maintenue, c'est à nous d'y veiller. Tant qu'il y aura des torts à réparer, dont nous souffrons, nous ne devons pas nous taire, nous ne devons pas le faire pour notre bien ainsi que pour le bien de la nation dans son ensemble.
- (en) The fight before us is a long one. You will not live, nor will I live to see the triumph of the principles for which we are contending; let us not become discouraged however. […] whether the struggle be long or short, there can be no doubt as to the final issue. We shall come out victorious; we shall be accorded every right belonging to us under the Constitution, and every avenue of opportunity will be open to us, as to other citizens of the Republic. The future is largely in our own hands. If we allow ourselves to be permanently despoiled of our rights; to be reduced to a position of civil and political inferiority, the fault will be, not “in our stars,” as Shakespeare has expressed it, “but in ourselves.” Others can help us; others will help us, as they have already done; but the final outcome will depend mainly upon what we do for ourselves, and with ourselves. […] And so, if the agitation for equality of rights and opportunities in this country is to be kept up, and it ought to be kept up, we are the ones to see to it. As long as there are wrongs to be redressed, from which we are suffering, we ought not be silent, ought not for our sake as well as for the sake of the nation at large.
- « The Negro and his Citizenship », Francis J. Grimké (trad. Wikiquote), dans The Negro and the Elective Franchise. A Series of Papers and a Sermon., collectif, éd. The American Negro Academy. Occasional Papers, No. 11., 1905, p. 84-85