Gérard Leclerc (essayiste)
journaliste, essayiste et militant catholique français
Gérard Leclerc, pseudonyme de Gérard Coustenoble, né le 14 juin 1942, est un journaliste, essayiste catholique et militant royaliste français.
Citations
modifierIl y a une intime connivence entre libertaires et libéraux.
- « Un libéralisme pervers », Gérard Leclerc, Royaliste (ISSN 0151-5772), nº 1018, Septembre 2012, p. 9
La grande erreur serait de croire que l'on ne fabrique un tel système qu'avec des salauds. L'appareil se nourrit de fonctionnaires tout à fait ordinaires, de braves types, de gens consciencieux et honnêtes, d'ascètes du devoir bien fait. Il est permis de rêver un instant et d'imaginer son propre milieu prisonnier de cette logique infernale. Imaginer ce père de famille, vous imaginer vous-même. Il faut bien vivre ? Et pour vivre il faut jouer le jeu. Jouer le jeu c'est entrer dans la machine, une machine ubuesque dont la sottise fait hennir les constellations comme disait le père Bloy. Qu'importe, vous voilà zélé fonctionnaire de la bêtise et vous la portez vous-même à un degré supérieur.
- Avec Bernanos, Gérard Leclerc, éd. J.-E. Hallier Albin Michel, 1982, p. 128
Jean-Paul II et Benoît XVI
modifier— (Atlantico) Malgré la réalité de l’âge et des questions de santé, Jean-Paul II était resté jusqu’au bout. Comment expliquer que Benoît XVI ait décidé de se retirer ?
— (Gérard Leclerc) La raison est psychologique, ces deux personnalités étaient très contrastées. Jean-Paul II était un mystique, qui considérait que sa mission de pape devait aller jusqu’à la consommation totale de ses forces. Il s’agissait, comme l’a dit son secrétaire, de « monter au Golgotha », de faire de sa vie et de sa mort un exemple d’autant plus parlant que la question de la fin de vie se pose de plus en plus à nos sociétés. Sa façon de montrer comment un chrétien pouvait mourir était en quelque sorte un apostolat.
Telle n’est pas la vision de Benoît XVI, dont la psychologie est plus rationnelle que mystique. Il a considéré que le fait de ne plus disposer des facultés nécessaires était un motif suffisant pour renonce à sa fonction.
— (Gérard Leclerc) La raison est psychologique, ces deux personnalités étaient très contrastées. Jean-Paul II était un mystique, qui considérait que sa mission de pape devait aller jusqu’à la consommation totale de ses forces. Il s’agissait, comme l’a dit son secrétaire, de « monter au Golgotha », de faire de sa vie et de sa mort un exemple d’autant plus parlant que la question de la fin de vie se pose de plus en plus à nos sociétés. Sa façon de montrer comment un chrétien pouvait mourir était en quelque sorte un apostolat.
Telle n’est pas la vision de Benoît XVI, dont la psychologie est plus rationnelle que mystique. Il a considéré que le fait de ne plus disposer des facultés nécessaires était un motif suffisant pour renonce à sa fonction.
- Le site Atlantico sollicitait, quelques jours après la parution de l'essai de Nicolas Diat, L'Homme qui ne voulait pas être pape Histoire secrète d'un règne (Albin Michel, 29 janvier 2014, (ISBN 978-2-226-25148-0), les commentaires parallèles de l'avocat et blogueur Koz et de l'essayiste Gérard Leclerc.
- « L'homme qui ne voulait pas être pape : le livre qui révèle ce qui s'est vraiment passé lors de la renonciation de Benoit XVI », Atlantico (journaliste), Koz (blogueur, non cité dans cet extrait) et Gérard Leclerc, Atlantico, 11 février 2014 (lire en ligne)