George R. Stewart (31 mai 1895 – 22 août 1980) est un toponymiste américain, un écrivain, et un professeur d'Anglais à l'Université de Californie (jusqu'en 1962).

Les malheurs attendus n'arrivent jamais; c'est du côté où l'on ne regarde pas que tombe la tuile.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 24


Les lois biologiques sont formelles : chaque espèce doit compter une quantité minimum de représentants; au-dessous de ce nombre, elle est irrémédiablement condamnée.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 44


Oui, un homme qui se croit chargé d'une mission divine n'est pas loin de se prendre pour Dieu lui-même et sombre alors dans la folie.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 46


Tel est l'esprit de contradiction des hommes. L'occasion se présente et on n'ose la saisir. Quand elle est perdue, on la regrette.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 104


Peu importe ce qui transforme le monde, l'être humain n'en est pas changé et reste toujours semblable à lui-même.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 109


Il faut accepter ce que le destin vous offre sans exiger davantage.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 109


L'allumette vivait non pas quand elle était enfermé dans la boîte, mais seulement quand elle brûlait...et elle ne pouvait brûler toujours. Il en est ainsi pour les hommes et les femmes. On ne peut vivre en niant la vie.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 114


...vivre dans la peur n'est pas vivre.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 119


Après tout, le temps, l'histoire, la tradition et la civilisation ne font qu'un. Perdre la continuité du temps, c'est perdre quelque chose que l'on ne peut remplacer.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 125


Chaque génération en grande partie crée ou résout les problèmes des générations futures.
  • La terre demeurer, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 150


Quand une nation ou une société est isolée, elle cesse de progresser et dégénère.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 180


«Le génie, c'est la capacité de voir ce qui n'existe pas.»
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 216


Entre le rêve et la réalisation s'interpose le hasard.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 218


Quelle chose étrange! Cette admirable civilisation, dès qu'ils l'eurent édifiée, les hommes n'ont eu qu'un rêve: la fuir.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 273


Les choses peut-être n'existent que dans le présent.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 298


Pas plus que l'homme, la création de l'homme ne durerait éternellement.
  • La terre demeure, George R. Stewart (trad. Jeanne Fournier-Pargoire), éd. Robert Laffont, 1980, p. 318


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