Gerald Edelman

biologiste américain

Gerald Edelman (1929-2014) est un biologiste américain.

Gerald Edelman (2010).

Biologie de la conscience, 1992

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Les préjugés, l'incapacité de réaliser certaines expériences, et les pièges du langage expliquent la difficulté que l'on éprouve à démêler patiemment les liens entre phénomènes mentaux et phénomènes survenant dans le système nerveux.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 17


Il est toujours risqué de négligé l'origine des choses. Encore plus quand il s'agit d'expliquer les phénomènes mentaux. Pourtant, c'est exactement ce qui s'est produit au cours de la majeure partie de l'histoire de la psychologie et de la philosophie de l'esprit.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 53


La conscience est impossible à chasser.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 60


En science comme ailleurs, les mérites ne sont pas toujours justement reconnus.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 86


La vision objectiviste du monde est au mieux incomplète et au pire complètement fausse. Le cerveau n'est pas un ordinateur et le monde n'est pas un morceau de bande magnétique.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 107


L'évolution opère par sélection, et non par instructions. Il n'y pas de causes finales, pas de téléologie guidant le processus global ; les réponses surviennent a posteriori dans chaque cas.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 115


Pour fonder une théorie de la conscience, il est raisonnable de supposer que, tout comme elles existent chez nous-mêmes, elles existent également chez les autres êtres humains conscients - qu'ils soient considérés comme des observateurs ou comme des sujets.
  • Biologie de la conscience., Gerald Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 178


D'après l'épistémologie biologiquement fondée et le réalisme pondéré, la connaissance doit rester fragmentaire et sujette à correction. La certitude cartésienne n'existe pas.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 248


L'espoir et la conviction sont aussi importantes en science qu'ailleurs, à ceci près qu'en science, ils doivent s'effacer devant les expériences.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 322


La métaphore consiste à transférer les propriétés d'une chose sur une autre chose, issue d'un domaine différent ; la métonymie permet à une partie ou à un aspect d'une chose de représenter la chose dans son ensemble. Toutes deux sont incompatibles avec la conception objectiviste.
  • Biologie de la conscience, Gerald M. Edelman (trad. Ana Gerschenfeld), éd. Éditions Odile Jacob, 1992, p. 365