Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire, né Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris, est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l'Empire russe.
J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
- « Alcools », Apollinaire (1913), Zone, dans Alcools, Apollinaire, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 2001 (ISBN 2-07-030007-2), p. 8, vers 15-16 (texte intégral sur Wikisource)
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
- « Alcools », Apollinaire (1913), Le Pont Mirabeau, dans Alcools, Apollinaire, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 2001 (ISBN 2-07-030007-2), p. 15, vers 1-4 (texte intégral sur Wikisource)
J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends
- Alcools, Guillaume Apollinaire, éd. NRF, 1920, p. 70 (texte intégral sur Wikisource)
Lune mellifluente aux lèvres des déments
Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands
Les astres assez bien figurent les abeilles
De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles
Car voici que tout doux et leur tombant du ciel
Chaque rayon de lune est un rayon de miel
- Alcools. Poèmes 1898-1913 (1913), Guillaume Apollinaire, éd. Nouvelle revue française (NRF), 1920 (3e édition), Clair de Lune, p. 147 (texte intégral sur Wikisource)
Les Mamelles de Tirésias, 1917
modifierLes étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne
Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau
De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir
Nous étions là mourant de la mort des étoiles
Et sur le front ténébreux aux livides lueurs
Nous ne savions plus que dire avec désespoir
ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS
- Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire, éd. Éditions Sic, 1918, Prologue, p. 33 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire, éd. Éditions Sic, 1918, Prologue, p. 33 (texte intégral sur Wikisource)
Citations sur Apollinaire
modifierTristan Tzara, Notes sur Guillaume Apollinaire, 1917
modifier- « Notes sur Guillaume Apollinaire », Tristan Tzara, Dada, nº 2, décembre 1917, p. 17