Le Hávamál (« Les Dits du Très Haut ») est un poème en vieux norrois de l’Edda poétique. Il est censé avoir été composé par Odin.

Le sacrifice d’Odin illustré par Lorenz Frølich (1895).

Citations modifier

Dépérit le jeune pin
Qui se dresse en lieu sans abri :
Ne l’abritent écorce ni aiguilles ;
Ainsi l’homme
Que personne n’aime :
Pourquoi vivrait-il longtemps ?

  • Strophe 50.
  • Les Vikings. Histoire et civilisation (2002), Régis Boyer, éd. Perrin, coll. « Tempus », 2004  (ISBN 2-262-02243-7), partie Civilisation, chap. VII. La vie publique, p. 364


Meurent les biens,
Meurent les parents,
Et toi, tu mourras de même ;
Mais la réputation
Ne meurt jamais,
Celle que bonne l’on s’est acquise.

Meurent les biens,
Meurent les parents,
Et toi, tu mourras de même ;
Mais je sais une chose
Qui jamais ne meurt :
Le jugement porté sur chaque mort.

  • Strophes 76 et 77.
  • Les Vikings. Histoire et civilisation (2002), Régis Boyer, éd. Perrin, coll. « Tempus », 2004  (ISBN 2-262-02243-7), partie Histoire, chap. III. Les causes et les premières manifestations de l’expansion viking, p. 76


L’esprit seul peut juger
Ce qui gît près du cœur,
On est seul avec soi.
Il n’est pire peine
Pour l’homme intelligent
Que de n’être pas content de soi.

  • Strophe 95.
  • Les Vikings. Histoire et civilisation (2002), Régis Boyer, éd. Perrin, coll. « Tempus », 2004  (ISBN 2-262-02243-7), partie Civilisation, chap. VII. La vie publique, p. 359 et 360


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