Hans Günther

anthropologue

Hans Friedrich Karl Günther (Hans Günther), né le 16 février 1891 à Fribourg-en-Brisgau et décédé le 25 septembre 1968 dans cette même ville), était un anthropologue et un « raciologue » allemand. Il a repris la théorie de Joseph Arthur de Gobineau sur l'inégalité des races. Il fut le plus célèbre des raciologues du IIIe Reich.

Hans Günther (1935)

Citations

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Par la conscience de sa mission et la vision presque orientale de son fanatisme, Hitler pourrait bien évoquer la figure d'un Mahomet.
  • Mon témoignage sur Hitler (1969), Hans Günther, éd. Pardès, 1990, p. 42


On constate un apport de sang négroïde depuis les temps les plus anciens dans toute la région méditerranéenne (des nègres dans l'armée de César, des esclaves noirs) et surtout dans les villes portuaires depuis les Croisades. Dans les grandes villes, les domestiques nègres étaient - et le sont toujours - à la mode. Les mariages avec les Européens du sud apportèrent un sang négroïde en Europe centrale; souvent, chez les terrassiers italiens surtout, on pouvait plus ou moins constater l'apport de sang négroïde. Venant des colonies françaises, le sang négroïde afflua vers la France. Au Portugal, en raison de l'introduction qui s'est faite autrefois d'esclaves africains, l'influence négroïde est même particulièrement apparente. De nos jours, c'est avant tout la politique de la France qui représente pour le monde entier une augmentation du « danger noir », en donnant aux Nègres, par octroi de la nationalité et de l'élévation au rang d'officier, l'accès à un pouvoir dont les conséquences sont encore imprévisibles. [...] La domination de la France représente pour l'Allemagne « l'ignominie noire », à savoir les agressions de femmes européennes par les Africains dans les territoires occupés dont les conséquences, elles aussi, sont encore imprévisibles. [...] L'influence négroïde en France, surtout dans le sud de ce pays ou les Africains du Nord arrivent en masse - et sans femmes - est depuis plusieurs années en augmentation croissante. Il paraît qu'une ville comme Marseille, n'a plus un aspect « européen », tellement le métissage par le sang africain s'y fait sentir.
  • Les peuples de l'Europe (1927), Hans Günther, éd. Éditions du Lore, 2006, p. 111-112


On doit en outre se rappeler que les Arabes, en très grande majorité d'origine orientale, s'étaient avancés, au VIIIe siècle, d'une part jusqu'au Poitou, d'autre part jusqu'à la vallée de la Saône et aussi qu'après leur défaite, ils demeurèrent relativement nombreux sur tout le littoral, de l'embouchure du Rhône à la frontière espagnole ainsi que dans les Alpes. Ils devinrent chrétiens et s'intégrèrent à la population autochtone. Il paraît que l'influence orientale se fait nettement sentir sur tout le littoral du golfe du Lion et autour de l'étang de Berre.
  • Les peuples de l'Europe (1927), Hans Günther, éd. Éditions du Lore, 2006, p. 142


Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les tribus des Chavias dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique, ou bien plutôt nordique et falique, que l'on peut attribuer à des invasions préhistoriques. Dans cette région, les blonds représentent, semble-t-il, un cinquième à un tiers de la population.
  • Les peuples de l'Europe (1927), Hans Günther, éd. Éditions du Lore, 2006, p. 173-174


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