Heat
Heat est un film policier américain écrit et réalisé par Michael Mann en 1995.
Citations
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Neil McCauley : Laissez tomber le pognon.
Roger Van Zant : Quoi ? Mais c'est une somme importante, à quoi vous jouez là ? Comment ça laisser tomber ?
Neil McCauley : À quoi je suis en train de jouer ? Je parle dans le vide, je parle tout seul.
Roger Van Zant : Mais pourquoi vous dites ça ?
Neil McCauley : Parce qu'il y a un homme mort à l'autre bout du fil, connard.
Vincent Hanna : Parce que je dois contenir ma colère et la préserver. Parce qu'elle me sert, ça me maintient en forme, [claquement de doigts] je suis à l'affût. [claquement de doigts] C'est ma raison d'être.
Justine Hanna : Tu ne vis pas avec moi. Tu vis parmi tous les morts qui croisent ton chemin. Tu prends ton pied à fouiller les poubelles, tu analyses le terrain pour retrouver les signes de morts par centaines. Tu flaires l'odeur de ta proie et tu te lances à sa poursuite. C'est la seule chose qui compte pour toi, le reste c'est la merde que tu sèmes sur ton passage.
Vincent Hanna : Bon alors, si c'est moi que tu vois rappliquer dans le coin, tu te débarrasseras de cette femme, sans lui dire adieu.
Neil McCauley : C'est la règle du jeu, c'est comme ça.
Vincent Hanna : Oui, mais ça tourne en rond ton truc.
Neil McCauley : Oui, mais y a pas le choix. C'est ça ou bien il vaut mieux changer de métier, mon pote.
Vincent Hanna : Je sais rien faire d'autre.
Neil McCauley : Pareil pour moi.
Vincent Hanna : Et je crois pas en avoir envie.
Neil McCauley : Pareil pour moi.
Vincent Hanna : On est ici tous les deux, toi et moi, comme deux types vraiment ordinaires. Toi, tu fais ton truc comme tu le sens, et moi je fais la même chose. Et bien qu'on se soit vus face-à-face, si je suis là-bas et que je dois te neutraliser, ça me plaira pas mais je le ferai. Si j'ai à choisir entre toi et un pauvre malheureux qui a une femme dont tu t'apprêtes à faire une veuve, mon pote, je serai forcé de te descendre.
Neil McCauley : Mais y a le revers de la médaille comme toujours. Parce qu'admettons que je me retrouve coincé et que moi je doive te descendre, quoi qu'il arrive, je te laisserai pas me barrer la route. On s'est vus face-à-face, c'est vrai, mais crois pas que j'hésiterai, pas l'ombre d'une seconde.