Horizon

ligne qui sépare le ciel du bord de l’astre sur lequel se trouve un observateur, notamment sur Terre

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L' horizon s'apparente à une ligne paraissant séparer le ciel de la terre, ou de la mer.

Il est également synonyme d'avenir.

Littérature modifier

Poésie modifier

Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926 modifier

Paris pendant la guerre

Silence. Le silence éclatant de ses rêves
Caresse l'horizon.

  • Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966  (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Paris pendant la guerre, p. 108


Prose poétique modifier

Antonin Artaud, L'Ombilic des Limbes, 1925 modifier

Description d'un État Physique

L'air autour de la montagne est sonore, pieux, légendaire, interdit. L'accès de la montagne est interdit. La montagne a bien sa place dans l'âme. Elle est l'horizon d'un quelque chose qui recule sans cesse. Elle donne la sensation de l'horizon éternel.
  • L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes, Antonin Artaud, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 1956, partie L'Ombilic des Limbes, « Description d'un État Physique », p. 66


Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961 modifier

Certains pays rocailleux, oubliés dans la putréfaction de la genèse, loin, loin derrière l'horizon du possible, voient ainsi naître un homme doué de méchanceté exceptionnelle. Dolman dépassait de beaucoup le plus mauvais : sa mère, prise comme une omelette de pieuse frayeur, était morte avant sa naissance. Son père, un brave pêcheur sans personnalité particulière, se sachant dénué de solides raisons de croire à sa paternité, partit en haussant les épaules vers l'Orient, sans marquer le moindre regret et sans laisser de testament.
  • « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 46