Ian Watson

auteur de science-fiction britannnique

Ian Watson, né le 20 avril 1943, est un écrivain britannique de science-fiction.

Ian Watson (2009).

L'Enchâssement, 1973 modifier

C'est plus difficile qu'on ne croit de s'imaginer dans la peau d'un autre, d'imaginer toute sa différence.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 15


La différence entre maintenant et le siècle suivant est bien mince en regard du siècle précédent.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 113


Car nos langages se comportent comme des barrages entre la Réalité et notre Idée de la Réalité.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 117


Dans ce plat pays tridimensionnel qui est le nôtre, les mots lancés ne brillent du feu de leur sens que dans un laps de temps dérisoire et les souvenirs s'effondrent à contre-courant, tant est dérisoire la force qui les maintiendrait dans la conscience du présent. Notre illusion du présent n'est que le trait isolé d'un graphique dont l'ensemble ne nous est jamais donné à voir.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 123


Tout ce temps déjà écoulé est pour nous une torture...
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 155


C'est la réalité qui détermine votre vision du monde. Un observateur parfaitement extérieur est inconcevable.
  • l'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 156


Pour connaître la vérité vraie de la vie, en faire l'expérience immédiate.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 206


L'univers lui-même est en proie au cannibalisme; l'existence elle-même est une forme d'exploitation.
  • L'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 247


La bonne solution est parfois celle qui nous rend malades...
  • l'Enchâssement, Ian Watson (trad. Didier Pemerle), éd. Presses Pocket, 1985, p. 251


Le Modèle Jonas, 1975 modifier

Des gens meurent chaque jour dans l'ignorance la plus totale de la réalité.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 77


Il n'existe pas plus d'éternité attendant que les évènements se produisent à un moment ou un autre, que d'espaces vides attendant la naissance d'un univers pour les remplir.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 85


L'Homme n'est pas une pensée dans l'esprit de Dieu, c'est tout le contraire.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 102


Ce qu'est un homme lui vient du sexe, et toute son œuvre créatrice n'en est que la sublimation.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 136


Le modèle est un sous-système d'un méta-système.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 196


La logique est évidemment un simple cadre sans contenu spécifique, la traduction formelle de normes de pensée.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 200


La réalité suit des embranchements vers tant d'univers possibles.
  • Le Modèle Jonas, Ian Watson (trad. Mimi Perrin), éd. Calmann-Lévy, 1976, p. 230


Orgasmachine, 1976 modifier

La liberté, c'est l'action.
  • Orgasmachine, Ian Watson (trad. Michel Pétris), éd. Chute libre, 1976, p. 116


Les animaux ne sont pas libres. Ils vivent, luttent, copulent et meurent, ils ne se posent pas de questions sur la liberté. Les gens ont peut-être été libre un jour. Ils ne le sont plus aujourd'hui. On a réinventé la jungle, avec du béton de l'acier et des ordures. Plus nous nous modernisons, plus nous nous rapprochons de l'âge de pierre.
  • Orgasmachine, Ian Watson (trad. Michel Pétris), éd. Chute libre, 1976, p. 117


Toute utilisation est sexuelle. La manière dont les homme se servent de leur voiture est sexuelle.
  • Orgasmachine, Ian Watson (trad. Michel Pétris), éd. Chute libre, 1976, p. 117


Voilà l'essence de l'art véritable : le moment impossible à retrouver.
  • Orgasmachine, Ian Watson (trad. Michel Pétris), éd. Chute libre, 1976, p. 172


Ambassade de l'espace, 1977 modifier

On peut filer le Réel grâce à l'entrelacs des possibilités.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 57


Voir, c'est croire. Et pourtant c'est incroyable ce que les gens peuvent croire !
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 66


La fonction de l'art est d'être un pôle efficace pour l'esprit.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 69


L'esprit et l'infinité son liés d'une étrange manière. Peut-être l'infini a-t-il besoin de la pensée pour pouvoir exister !
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 103


L'esprit est un produit de l'évolution, tout comme les dents ou les orteils.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 153


D'une manière ou d'une autre l'Homme doit apprendre à se connaître plus directement. Il faut qu'il prenne davantage conscience de la nature de ses propres pensées, et non qu'il se contente de les évoquer comme un automate.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 168


Il n'y a pas de signification. La vie, c'est seulement être vivant.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 223


Il y aura toujours quelque chose au-delà, et encore au-delà. Un chien n'attrape jamais sa queue.
  • Ambassade de l'espace, Ian Watson (trad. Henry-Luc Planchat), éd. Calmann-Lévy, 1979, p. 247


Le Monde divin, 1979 modifier

La civilisation n'a commencé qu'avec la différenciation : la conscience de la diversité, de l'existence de l'Autre.
  • Le monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 18


Faire l'amour équivaut à boire un verre d'eau quand on a soif. Ce n'est qu'un besoin physique.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 24


Nous sommes nécessaire les uns aux autres, aussi complémentaire que l'onde et la particule.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 39


Avant de battre le chien, apprend le nom de son maître.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 111


Le langage a sa vie propre ; dans les racines des mots gisent d'autres significations.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 133


Une fois atteint le sommet, l'échelle n'a plus d'importance...
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 141


Celui qui boit le lait de la connaissance ne peut le vomir aussitôt.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 160


Sans observateurs vivants, il n'y a ontologiquement pas d'univers.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 167


Pour la grenouille au fond du puits, le ciel n'est pas plus large que ce qu'elle en voit.
  • Le Monde divin, Le monde divin (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 169


Vie et mort se trouvent confondues dans une même expérience. Éliminer la mort dans l'équation de l'existence est l'ultime supercherie.
  • Le Monde divin, Ian Watson (trad. Éléonore Bakhtadzé), éd. Calmann-Lévy, 1983, p. 227


La Mort en cage, 1981 modifier

Et comme la mort succède à la vie, elle doit elle-même précéder une autre naissance...
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean-Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 21


La mort de chaque individu à son utilité.
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean-Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 33


Le temps se contracte au fur et à mesure que nous prenons de l'âge. Plus nous nous élevons, plus la pyramide de la vie devient étroite.
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean-Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 51


Les gens sont conditionnés et bien trop terre à terre pour pouvoir admettre qu'ils vivent dans un univers complètement différent de ce qu'ils imaginent.
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 53


Parce que les mensonges sont stupides. Ils sont tôt ou tard dissous par la vérité.
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean-Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 125


Il est étonnant de voir, comme ceux qui redoutent de perdre leur temps parviennent à le gâcher.
  • La Mort en cage, Ian Watson (trad. Jean-Pierre Pugi), éd. Calmann-Lévy, 1992, p. 210


Le Voyage de Tchekhov, 1983 modifier

On ne sait rien avec certitude.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 19


La ponctualité est une forme d'hystérie.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 26


Aucun de nous ne correspond jamais aux apparences.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 30


Nous ne pouvons être réel. Le présent ne peut être réel.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 41


L'être humain ordinaire est d'une stupidité totale.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 44


Nous venons à la vie par accident. Nous la quittons souvent par accident.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 51


Comme il est vrai que le désastre frappe là où personne ne le voit ni ne l'entend !
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 52


Après tout, la vérité est au fond du lit !
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 69


C'est parce qu'on confond amour et luxure qu'on en est tous à ce point.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 159


La famille a des droits sur vous. Elle a des exigences. Vous pouvez vous retrouver en esclavage à cause d'une famille.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 164


Un homme comprend toutes les langues lorsqu'il parle le langage de la Nature.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 173


La science demeure notre meilleur espoir.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 193


Peut-être que l'histoire réelle du monde se modifie constamment ! Et pourquoi ? Parce que l'histoire est une fiction, un roman.
  • Le Voyage de Tchekhov, Ian Watson (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1985, p. 204