Ingratitude
manque de reconnaissance pour un bienfait reçu
Il a été demandé de vérifier cet article | |
Il a été demandé de vérifier cet article, à cause d'un problème lié soit à la forme de l'article (style, orthographe…), soit au fond de l'article (validité des informations, neutralité…). Vous êtes invité à venir en discuter et l'améliorer. Si vous venez d'apposer le bandeau, veuillez cliquer sur ce lien pour créer la discussion. |
L'ingratitude est un manque de reconnaissance pour un bienfait reçu.
Citations
modifierL’ingratitude est un vent brûlant qui déssèche pour soi la source de la bonté, la rosée de la miséricorde, les fleuves de la grâce.
- Œuvres complètes de saint Bernard, Bernard de Clairvaux (trad. Alfred-Louis Charpentier), éd. Librairie Louis Vivès, 1867, t. 4, partie Sermons de saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur le Cantique des cantiques, Sermon LI. L’Épouse demande que les fruits des bonnes œuvres soient aussi nombreux que les fleurs, et aussi abondants que les parfums de l’espérance. De l’espérance et de la crainte, p. 396
L'oubli, c'est presque toujours l'ingratitude.
- (fr) Une des grandes maladies de notre époque, où l'on vit si vite au milieu des troubles, où l'on est si rapidement emporté des événements aux catastrophes, c'est l'oubli. Or, l'oubli, c'est presque toujours l'ingratitude.
- Les mohicans de Paris, Alexandre Dumas, éd. Michel Levy, 1862, t. III, p. 200
Le bien a pour tombeau l'ingratitude humaine.
- « La coupe et les lèvres », dans Œuvres de Alfred de Musset, Alfred de Musset, éd. Charpentier, 1867, p. 58
Il y a beaucoup moins d'ingrats qu'on ne le croit, car il y a bien moins de généreux qu'on ne pense.
- Œuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 296
L'ingratitude de l'âme est une disposition naturelle à ne reconnaître aucun bienfait, et, cela, sans considération de l'intérêt ; car l'esprit d'avarice empêche quelquefois la reconnaissance pour ne pas laisser aller un bien que l'on veut garder.
- Œuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 297