Ivan Rioufol

journaliste français

Ivan Rioufol, né à Nantes en 1952, est un journaliste, un éditorialiste et un essayiste français.

Ivan Rioufol

Citations modifier

Le renoncement de la République à encourager la communauté musulmane à se confronter, dans un usage normal de la raison, aux dérives de l'islam radical est une lâcheté lourde de conséquences. elle entache l'honnêteté des moralistes du « vivre ensemble » et des automates du « respect de l'Autre », pour qui seule la France serait coupable de discriminations et de racisme.

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 43


Nous autres Français, qui vibrons encore aux évocations des héros de jadis, au souvenir du sacre de Reims comme au récit de la fête de la Fédération, sommes en effet devenus une communauté dévaluée parmi d'autres communautés plus prisées, dont l'ensemble est appelé par Manuel Valls à « faire France », comme on fait ses besoins. Nous sommes les nouveaux Indiens, les nouveaux Juifs. Ceux-ci avaient d'ailleurs mis en garde contre ce qui nous attend : comme eux, les chrétiens sont aujourd'hui la cible d'une même idéologie totalitaire, superstitieuse et apocalyptique, qui a trouvé très naturellement ses soutiens et ses collaborateurs chez les orphelins du communisme et du Grand Soir.

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 101


Mais qui peut croire que nous autres, présumés vaincus, allons passivement nous laisser brader dans ce grand vide-grenier que voudraient organiser d'illégitimes propriétaires pressés de faire le vide.

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 102


L'homme providentiel, habité par le destin de son pays, n'existe pas en dehors du peuple lui-même. Ce « populisme » n'est autre que la démocratie retrouvée. Elle a toutes les raisons d'effrayer les mandarins en sursis, coupables d'avoir méprisé les citoyens au point de leur avoir caché les vérités sur leur « France de demain », ce champ de mines. Majoritairement rétif au grand mélangisme imposé, le peuple sait, lui, qui il est, ce qu'il veut, ce qu'il refuse.

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 155


C'est donc, en attendant mieux, à la société civile elle-même, forte de ses expériences, de ses expertises et de ses indignations, qu'il revient de s'imposer dans le débat politique, afin d'être la boussole égarée. Après la défaite d'Azincourt qui décima l'élite française en 1415, c'est le peuple qui reprit le combat contre l'Anglais, en offrant la sublime Jeanne d'Arc et ses courageux compagnons d'armes mal dégrossis. C'est ce même peuple qui, une nouvelle fois, est appelé par l'Histoire afin de mener à bien, cette fois, le double combat contre le défaitisme national et le totalitarisme islamiste.

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 155


La perspective d'un pays fracturé, éclaté, balkanisé est probable, à mesure que s'observent l'émergence et la consolidation de deux peuples, de deux langues, de deux sociétés, de deux jeunesses que rien ne relie, sinon la confrontation. Ces repliements, d'où suintent la haine et ses envies d'éradication, préfigurent, au mieux, le retour à une France féodale, claquemurée autour de puissances locales ; au pis, la victoire de l'islam le plus cruel, prêt à concourir au grand choc qui verrait la révélation du Mahdi, le douzième imam caché...

  • La guerre civile qui vient, Ivan Rioufol, éd. Albin Michel, 2016, p. 191


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :