Jacques-Louis Lions

mathématicien français
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles !

Jacques-Louis Lions, né en 1928 et mort en 2001, est un mathématicien français.

Jacques-Louis Lions, 1970.

Citations modifier

Citations rapportées modifier

Ce que j'aime dans les mathématiques appliquées, déclarait Jacques-Louis Lions au Monde en 1991, c'est qu'elles ont pour ambition de donner du monde des systèmes une représentation qui permette de comprendre et d'agir. Et, de toutes les représentations, la représentation mathématique, lorsqu'elle est possible, est celle qui est la plus souple et la meilleure. Du coup, ce qui m'intéresse, c'est de savoir jusqu'où on peut aller dans ce domaine de la modélisation des systèmes, c'est d'atteindre les limites.
  • « Jacques-Louis Lions », Le Monde, Le Monde, 19 mai 2001 (lire en ligne)
  • Jacques-Louis Lions, un mathématicien d'exception, Amy Dahan, éd. La Découverte, 2005  (ISBN 9782707147097), chap. 1. Le socle d’une vocation 1947-1962, p. 54-55


Citations sur modifier

Pas de science sans technique, sans machines, surtout de celles que Jacques-Louis Lions appela outils universels, pour ce qu’elles ont de l’outil l’efficace et l’universel la scientificité : les ordinateur.
  • Éléments d’histoire des sciences (1989), Michel Serres, éd. Larousse, 1997  (ISBN 2-03-750038-6), chap. Préface qui invite le lecteur à ne pas négliger de lire..., p. 29


Lions a le goût de l’action, il a manifesté souvent une aversion pour le culte du théorique en soi. Il a exprimé également toute sa vie une curiosité gourmande pour des milieux sociaux et professionnels nouveaux. Au tournant des années 1960, il confie à son ami Bernard Malgrange sa décision : « Je vais faire des mathématiques appliquées, des mathématiques qui servent aux industriels, des mathématiques qui s’appliquent vraiment. »
  • Jacques-Louis Lions, un mathématicien d'exception, Amy Dahan, éd. La Découverte, 2005  (ISBN 9782707147097), chap. 1. Le socle d’une vocation 1947-1962, p. 54


À Lions, je dois tout. Il a su me donner beaucoup, plus que quiconque dans ma vie, avec sourire et bonne humeur, sans que je ne lui demande rien. Tout, sur le plan professionnel, mathématique, intellectuel et moral […]. Lions avait le don de me faire croire en quelques minutes que j’étais mille fois plus intelligent que je ne l’étais. Je ne l’ai jamais cru, mais je repartais quand même plein d’enthousiasme, un enthousiasme qui ne m’a plus quitté depuis.
  • Jean-Pierre Aubin, Société de mathématiques appliquées et industrielles, numéro en hommage à J.-L. lions), n° 66, octobre 2001.
  • Jacques-Louis Lions, un mathématicien d'exception, Amy Dahan, éd. La Découverte, 2005  (ISBN 9782707147097), chap. 2. Le retour à Paris, les premiers lionceaux 1962-1970, p. 72


Voir aussi modifier

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :