Jacques Dubochet
chimiste suisse
Jacques Dubochet (1942-) est un scientifique suisse, spécialiste de biophysique.
Il est professeur honoraire à l'Université de Lausanne et lauréat du Prix Nobel de chimie en 2017.
L'uniscope (2017)
modifierQuelle que soit la discipline scientifique, on doit toujours se baser sur les faits [...].
- « « J'ai un seul maître, la nature » », Nadine Richon, L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, 30 octobre 2017, p. 5 (lire en ligne)
[...] la vie n’a pas de sens ! C'est toi qui décides du sens que tu voudras lui donner. Dans un monde ouvert, où l'avenir n’est pas écrit, la seule question est celle de la responsabilité.
- « « J'ai un seul maître, la nature » », Nadine Richon, L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, 30 octobre 2017, p. 5 (lire en ligne)
Je le dis souvent : il y a les poissons morts qui partent avec le courant et les vivants qui vont quelque part. C'est valable aussi pour notre
société : où voulons-nous aller ? Je suis persuadé que l'honnête homme qui se pose cette question ne va pas y répondre en déclarant qu’il veut juste amasser de l'argent, consommer le plus possible avant le déluge [...].
- « « J'ai un seul maître, la nature » », Nadine Richon, L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, 30 octobre 2017, p. 5 (lire en ligne)
Si nous acceptons non dogmatiquement de nous intégrer dans la réalité, en cherchant où nous voulons aller avec toutes les limites posées par le lieu, le milieu, la petitesse de ma tête dans l'immensité de la nature, je crois que nous pouvons tous arriver à un désir d’harmonie personnelle et collective.
- « « J'ai un seul maître, la nature » », Nadine Richon, L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, 30 octobre 2017, p. 5 (lire en ligne)
L'égalité entre les sexes est une valeur fondamentale. On peut discuter, dire que ce n'est pas comme ça dans la nature, mais quelle grande conquête de l'humanité !
- « « J'ai un seul maître, la nature » », Nadine Richon, L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, 30 octobre 2017, p. 5 (lire en ligne)
Parcours (2018)
modifier[...] la connaissance est notre plus grande richesse et l'amour d'autrui la plus belle valeur humaine.
Faire comprendre qu'il y a avantage à renoncer à un bienfait immédiat pour un bienfait plus grand, plus tard, est le fondement d'une éducation réussie.
J'ai abandonné depuis l'enfance l'idée d'une morale divine et la biologie m'a appris que la morale naturelle est une idée fallacieuse et dangereuse.
[...] la politique du « moi » s'appelle la droite, celle du « nous », la gauche.
[...] pour bien mentir, il faut y croire et l'homme a développé une étonnante capacité à croire à ses propres mensonges, seul ou en groupes.
Raisonnablement, tous ces investissements sont des culs-de-sac financiers ou des catastrophes écologiques.
- Concernant les investissements dans les énergies fossiles.
- (fr) Parcours, Jacques Dubochet, éd. Rosso, 2018 (ISBN 9782940560097), « La fake-news du oil-peak » (2015), p. 145
Pour maîtriser le réchauffement climatique, une seule solution : arrêter de brûler les combustibles fossiles [...].
Aujourd'hui, nos nations développées vivent dans l'opulence, l'excès et le gaspillage avec pour conséquences notre environnement qui se dégrade et le climat boulversé.
Le profit individuel ou mercantile oriente l'usage du savoir bien plus que la promotion du bien public.
Moneta (2018)
modifier[Le monde] est encore et toujours mené par l'argent. C'est bien là le problème.
- (fr) « J'ai toujours voulu comprendre le monde », Muriel Raemy, Moneta [journal de la Banque alternative suisse], nº 2, 2018, p. 22
L'humanité serait mieux armée si elle pensait plus souvent à ce qui est important pour elle. Nous nous énerverions moins à gagner toujours plus et à grimper l'échelle sociale.
- (fr) « J'ai toujours voulu comprendre le monde », Muriel Raemy, Moneta [journal de la Banque alternative suisse], nº 2, 2018, p. 22
Nous devons nous investir pour le bien commun et le bonheur de toutes et tous et des générations futures.
- (fr) « J'ai toujours voulu comprendre le monde », Muriel Raemy, Moneta [journal de la Banque alternative suisse], nº 2, 2018, p. 22