James Ellroy

écrivain américain

James Ellroy de son vrai nom Lee Earle Ellroy, (né le 4 mars 1948 à Los Angeles en Californie) est un écrivain de polars américain. Auteur notamment de L.A. Confidential et Le Dahlia noir.

James Ellroy (2009).

Citations

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Si le paradis existe, je souhaite y trouver deux choses : a) le sexe dans l'au-delà ; b) pouvoir retourner à l'endroit qui vous a inspiré la curiosité la plus vive, la plus pertinente, la plus nostalgique, et y vivre caché comme une mouche sur le mur. Pour moi, ce serait le Los Angeles des années 1940 à 60. J'aimerais tourner sur une boucle perpétuelle à travers cette époque… regarder les gens baiser et sucer… observer les flics dans leur environnement naturel et les voir enquêter sur les crimes. J'aimerais être avec le Dahlia Noir quand elle est morte, avec ma mère quand elle s'est fait buter, et, j'aimerais passer mes journées assis, là, à parler au chien.
  • Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006


La morale en écriture n'est que l'esquisse de nos propres actes immoraux.
  • Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006


Ce que je veux, c'est recréer l'Amérique du XXe siècle.
  • Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006


Ce que j'ai découvert avec la mort de ma mère, c'est qu'il y avait un deuxième Los Angeles, rempli de voyeurs, rôdeurs, pédérastes, michetons, renifleurs de petites culottes, tafioles et maquereaux et j'ai acquis un savoir quasi divin pour un gamin de dix ans. En deux mots, le monde dont les adultes vous parlent, n'est pas le vrai. Il y en a un second, beaucoup plus sombre et plus riche, aux motivations plus profondes, qui existe simultanément au monde extérieur.
  • Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006


Qui est homosexuel, qui est communiste, qui est nymphomane, qui baise avec des noirs, qui a la plus grosse queue, qui a la plus petite, qui est un brouteur de gazon, qui est un avaleur de sabre… toute cette merde ! Ce que l'on voulait c'était que notre grande industrie cinématographique et nos idoles soient démystifiés.
  • Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006


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