Jean-Auguste-Dominique Ingres

peintre français

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 - 1867) est un peintre français

Portrait d’Ingres par lui-même (1804).

Pensées

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De l'art et du beau

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Il n'y a pas deux arts, il n'y en a qu'un: c'est celui qui a pour fondement le beau éternel et naturel. Ceux qui cherchent ailleurs se trompent, et de la manière la plus fatale.
  • « De l'art et du beau », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 47


Du dessin

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Le dessin est la probité de l'art.
  • « Du dessin », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 70


Le dessin comprend tout, excepté la teinte.
  • « Du dessin », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 70


Dans la construction d'une figure, ne procédez point par morceaux. Conduisez tout en même temps, et, comme on dit fort bien, dessinez « l'ensemble ».
  • « Du dessin », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 76


De l'étude de l'Antique et des maîtres

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Qu'on ne me parle plus de cette maxime absurde : « Il faut du nouveau, il faut suivre son siècle, tout change, tout est changé. » Sophismes que tout cela ! Est ce que la nature change, est ce que la lumière et l'air changent, est ce que les passions du cœur humain ont changé depuis Homère ? « Il faut suivre son siècle », mais si mon siècle a tort ? Parce que mon voisin fait le mal, je suis donc tenu de le faire aussi ? Parce que la vertu, aussi bien que la beauté, peut être méconnue par vous, il faut que je la méconnaisse à mon tour, il faut que je vous imite !
  • « De l'étude de l'Antique et des maîtres », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 119

Holbein

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Les portraits peints par Holbein sont, comme physionomie et comme dessin, au dessus de tous les autres. Il n'y a que ceux de Raphaël qui les surpassent.
  • « Jugements sur quelques œuvres d'art », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 144


Citations sur Ingres

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Ingres, qui n'a jamais su composer un sujet comme la nature le présente, se croit semblable à Raphaël en singeant certains gestes, certaines tournures qui lui sont habituelles, qui ont même chez lui une certaine grâce qui rappelle celle de Raphaël; mais on sent bien, chez ce dernier, que tout cela sort de lui et n'est pas cherché.


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