Jean-Didier Vincent
neurobiologiste et neuropsychiatre français
Jean-Didier Vincent, né le 7 juin 1935 à Castillon-la-Bataille, est un neuropsychiatre et neurobiologiste français.
Sur l'honneur du métier de journaliste
modifier— (Jean-Didier Vincent) (...) Je hais le sectarisme et l'intolérance.
— (Imprimatur) Puisqu'on parle de liberté de penser, vous êtes relativement proche de Frédéric Taddéï...
— (Jean-Didier Vincent) (Il coupe) On est en train de l'emmerder en ce moment. C'est ridicule. Il est accusé d'avoir invité ce clown... Dieudonné. Un type comme lui, c'est l'honneur du service public. C'est un honneur du métier de faire parler des gens tels qu'ils sont, même s'il faut les prendre avec des pincettes. Il faut faire attention, quand on est journaliste, à ne pas être trop donneur de leçon. (...)
— (Imprimatur) Puisqu'on parle de liberté de penser, vous êtes relativement proche de Frédéric Taddéï...
— (Jean-Didier Vincent) (Il coupe) On est en train de l'emmerder en ce moment. C'est ridicule. Il est accusé d'avoir invité ce clown... Dieudonné. Un type comme lui, c'est l'honneur du service public. C'est un honneur du métier de faire parler des gens tels qu'ils sont, même s'il faut les prendre avec des pincettes. Il faut faire attention, quand on est journaliste, à ne pas être trop donneur de leçon. (...)
- Ces propos du neuroscientifique interviennent dans un contexte où, après les remous médiatiques autour de l'humoriste controversé Dieudonné, en décembre 2013 et janvier 2014, a couru à la mi-janvier 2014 une rumeur sur une possible suppression de l'émission Ce soir ou jamais, animée par Frédéric Taddeï, mais à propos de laquelle il ne serait au bout du compte plus question, tant auprès de la direction de France Télévisions qu'auprès de l'animateur, que d'un aménagement de son horaire de diffusion. Imprimatur, qui diffuse cet entretien dans ses colonnes, est le journal-école de l'Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine.
- « Ni Dieu ni maître », Lucas Desseigne (journaliste) et Jean-Didier Vincent, Imprimatur, nº 683, 6 février 2014, p. 10
Citation rapportée sur les trisomiques
modifier« Mais pourquoi faut-il conserver les trisomiques qui sont quand même un poison dans une famille, il faut bien le dire ! »
Les colonnes du temple de Radio France s'ébranlèrent… Il faut bien le dire !
Le journaliste-animateur Matthieu Vidard eut du mal à dissimuler un effet de sidération. Derrière la grande vitre qui sépare la régie de la cage aux fauves, c'était l'affolement, le standard explosait.
- 5 octobre 2012, sur France Inter dans l'émission La tête au carré
- Les Premières Victimes du transhumanisme, Jean-Marie le Méné, éd. PGDR, 2016, p. 129