Jean-Luc Mélenchon
homme politique français
Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger (Maroc), est un homme politique français.
Ouvrages
modifierQu'ils s'en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne, 2010
modifierCar la consigne ("Qu'ils s'en aillent tous") ne visera pas seulement ce président, roi des accointances, et ses ministres, ce conseil d'administration gouvernemental de la clique du Fouquet's ! Elle concernera toute l'oligarchie bénéficiaire du gâchis actuel. "Qu'ils s'en aillent tous !" : les patrons hors de prix, les sorciers du fric qui transforment tout ce qui est humain en marchandise, les émigrés fiscaux, les financiers dont les exigences cancérisent les entreprises. Qu'ils s'en aillent aussi, les griots du prétendu "déclin de la France" avec leurs sales refrains qui injectent le poison de la résignation. Et pendant que j'y suis, "Qu'ils s'en aillent tous" aussi ces antihéros du sport, gorgés d'argent, planqués du fisc, blindés d'ingratitude. Du balai ! Ouste ! De l'air !
- Qu'ils s'en aillent tous !, Jean-Luc Mélenchon, éd. Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-5133-5), chap. Introduction, p. 12 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
J'accuse les équipes de droite depuis 2002 de démolir sciemment et méthodiquement le système éducatif républicain pour orienter les gens vers les systèmes privés.
- Qu'ils s'en aillent tous !, Jean-Luc Mélenchon, éd. Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-5133-5), chap. La refondation républicaine, Démanteler le marché des savoirs, p. 37 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Au cours des vingt-cinq dernières années, le partage de tout ce qui a été produit par les Français s'est modifié de la façon la plus brutale qui soit. Dix points de la richesse totale produite sont passés de la poche des producteurs à celle des rentiers. Et cela alors même que l'effort fourni et les gains de productivité qui en ont résulté ont fait un bond prodigieux de 30 % depuis 1983. Ce détroussage représente 195 milliards par an.
- Qu'ils s'en aillent tous !, Jean-Luc Mélenchon, éd. Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-5133-5), chap. L'autre partage des richesses, Le magot caché, p. 51 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Le Choix de l'Insoumission, 2016
modifierEn réalité, c'est un long parcours qu'il a fallu faire au fil de la vie, en me renforçant à chaque épreuve. On ne se construit pas une conscience universaliste sérieuse et profonde sur un claquement de doigts. Une conscience dont les prémisses s'effondrent au premier attentat, ce n'est pas un construit. [.] Il faut d'abord approfondir l'idée républicaine en soi. [.] La République, ce n'est pas qu'une institution, c'est aussi une ligne d'horizon intime, un mode ouvert de construction de soi. [.] L'implication politique est le chemin de vie qui ouvre le plus de possibilités de s'accomplir dans la relation aux autres. C'est la vie qui vous oblige à vous construire sans cesse.
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 27
Quand on est des gens du peuple, où voulez-vous qu'on mette son orgueil ? Dans notre réussite personnelle à l'école !
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 27
Dans la crue du Nil, le plus important, ce n'est pas de contrôler l'eau qui monte, mais de savoir utiliser les alluvions qui se déposent. Tout mouvement social féconde notre champ d'existence politique.
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 63
Les élections sont pour moi davantage que des tribunes d'expression. Non, c'est un moment organique de constitution du peuple en tant que peuple politique.
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 90
"Tu vois chaque homme, à tour de rôle, devient l'appui des suivants". [.] nous nous réassurons auprès d'un autre. D'où l'importance, souvent, des maîtres à penser, en gros de la poutre faîtière sur laquelle s'appuient les autres. [.] idée de la place que chacun d'entre nous occupe dans les hiérarchies politiques, qui sont d'abord des hiérarchies d'autorité consentie avant d'être des hiérarchies administratives ou déclaratives. En cela, ce genre de hiérarchie est une machine de transfert de la puissance de l'un à l'autre.
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 114 et 115
La pensée révolutionnaire de notre temps - celle qui appelle à la révolution citoyenne - doit intégrer tous les aspects dans lesquels se déploie l'activité humaine, incluant l'aspect du travail, de l'invention et de la technique. C'est de cette façon aussi que l'on commencera à rompre le cercle consumériste qui envahit aussi la politique où l'on pense trouver son bonheur comme dans un catalogue. L'implication citoyenne ne se limitera donc pas aux aspects de la décision politique ! Elle devra se prolonger par l'implication personnelle dans les plans de transformation et de transition, de la production énergétique, des modes de transport et de consommation. [.] faire une société de sobriété [.] dans la consommation d'énergie, mais aussi en général.
- Entretien biographique avec Marc EndeWeld
- Le Choix de l'Insoumission, Jean-Luc Mélenchon, éd. Le Seuil, 2016 (ISBN 9782021326543), p. 287
L'ère du peuple, 2017
modifier[Le peuple ne peut s']observer que dans le seul état qui le rend visible : l'action. [.] Le peuple existe quand il se met en réseau. Le peuple, c'est la multitude urbanisée prenant conscience d'elle-même à travers des revendication communes enracinées dans les soucis quotidiens de l'existence concrète.
- L'ère du peuple, Jean-Luc Mélenchon, éd. Arthème Fayard, 2017 (ISBN 9782818505403), p. 84 et 85
Visibles ou invisibles ? [Les forces revendicatives] Ainsi se construit l'imaginaire social collectif et l'idée que chacun se fait de soi. Ici l'accès à la visibilité est donc un enjeu.
- L'ère du peuple, Jean-Luc Mélenchon, éd. Arthème Fayard, 2017 (ISBN 9782818505403), p. 89
Ma thèse : La multitude informelle devient le peuple en cherchant à assurer sa souveraineté sur l'espace, au sens large, qu'elle occupe. Et le moyen d'y parvenir est de définir les règles qui régissent les relations entre les individus qui occupent cet espace. Ce raisonnement conduit à donner une place essentielle aux processus constituants [La Constituante] dans les révolutions de notre temps. Car en définissant la Constitution, le peuple s'identifie à ses propres yeux. Il se constitue lui-même, en quelque sorte. Il le fait en disant quels droits il reconnaît à chacun, en organisant sa façon de prendre les décisions, en définissant l'ensemble des pouvoirs qui agissent pour faire fonctionner la société et appliquer les règles qu'il a décidées. Le processus constituant est l'acte fondateur de la conquête de la souveraineté par le peuple.
- L'ère du peuple, Jean-Luc Mélenchon, éd. Arthème Fayard, 2017 (ISBN 9782818505403), p. 96 et 97
Convoquer la constituante, c'est élire, tirer au sort, et même nommer si l'on veut une assemblée dont le seul travail consistera à écrire la nouvelle règle du jeu social, juridique et politique de notre pays. [.] La Constituante pour la 6ème [sixième] République [.] n'est pas un arrangement technique pour peaufiner les rouages. C'est une révolution de l'ordre politique pour instaurer le pouvoir du peuple.
- L'ère du peuple, Jean-Luc Mélenchon, éd. Arthème Fayard, 2017 (ISBN 9782818505403), p. 98
La pratique de la Vertu permet d'être une personne et non un simple individu, rouage des systèmes qui nous incluent. Comme la Vertu consiste à vouloir le bien commun à travers ses actes personnels, le personnalisme qu'elle propose peut-être dit républicain, au sens où il est voué à la chose publique.
- L'ère du peuple, Jean-Luc Mélenchon, éd. Arthème Fayard, 2017 (ISBN 9782818505403), p. 108
De la Vertu, 2017
modifier[Colette Audry dans son ouvrage Les Militants et leur morale] montre comment aucune action politique ne peut se soustraire à l'exigence de ses liens à une morale universelle et à des principes constants.
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 14
La majorité des êtres humains essaye de s'astreindre à des règles de vie dont ils pensent qu'elles rendent possible la vie commune. Exempter qui que ce soit de sa responsabilité, c'est nier son humanité.
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 15
La Vertu, c'est donc la passerelle entre ce qui est bon pour tous et ce qui est bon pour soi.
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 16
La Vertu, c'est donc l'ensemble des principes qui commandent à la vie commune.
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 18
On a réussi une grande avancée en séparant les Églises de l’État dans la loi de 1905, mais il manque à séparer le commerce de la République. [.] L'obscurantisme fondamental de notre époque est le consumérisme.
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 41, 42
On est prêts à ce que les machines agissent de manière rationnelle, mais que les êtres humains gèrent leurs besoins et les moyens de les satisfaire de manière rationnelle paraît absolument insupportable. On préfère un mécanisme purement métaphysique qui s'appelle le marché. Mettons de la raison et de la poésie et le monde ira mieux !
- De la Vertu, Jean-Luc Mélenchon, éd. Éditions de l'Observatoire / Humensis, 2017 (ISBN 9791032900598), p. 127
Discours
modifierCampagne présidentielle de 2012
modifierLa France n’est pas une nation occidentale. Elle ne l’est ni du fait de son peuple bigarré, ni du fait qu’elle est présente dans tous les océans du monde, du fait qu’elle est, existe, vit et rayonne à proximité des cinq continents, de la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, La Réunion, Mayotte, les Caraïbes, la Guyane... Non, la France n’est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste.
Une fois de plus, il va nous falloir être ce cratère brûlant d’où va jaillir de nouveau la flamme des révolutions qui, par contagion, deviennent la cause commune de toutes les nations d’Europe. Nous allons ouvrir la brèche, nous n’avons besoin des conseils et des autorisations de personne [...] Nos révolutions n’ont jamais été des révolutions pour les Français mais pour l’humanité universelle.
Nous sommes au mois de germinal, les bourgeons gonflés de vie éclatent déjà en fleurs et avec elles s'annonce la promesse des fruits. France belle et rebelle, vienne le temps des cerises et des jours heureux.
- Citation choisie pour le 15 avril 2014.
Marseille nous dit que notre chance, c'est le métissage. Et depuis 2 600 ans, nous sommes du parti de ceux qui se disent contents d'être mélangés, fiers d'être le peuple qui compte le plus grand nombre de mariages mixtes de toute l'Europe !... Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos sœurs. Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb.
Tout le monde mange du couscous et des merguez dans ce pays, l'intégration est réussie !
Je suis désolé de voir [que le gouvernement suisse] ne comprend pas que tout cela a une limite. Les Suisses eux-mêmes finiront par pâtir d'un monde désorganisé dans lequel circule de l'argent sale et où des exilés, qui sont en vérité des déserteurs fiscaux, peuvent penser trouver refuge... La Suisse n'est pas une île. Elle ne peut vivre de filouterie pendant que le monde se débat dans la crise. J'espère aussi qu'en Suisse on trouve que la morale doit être supérieure à la cupidité.
Campagne présidentielle de 2022
modifierAlors bien sûr, les plus jeunes vont me dire « hé ben, on y est encore pas arrivé ! »... C'est pas loin, hein. Faites mieux.
Campagne présidentielle de 2017
modifierIl y a alerte mes amis ! N’écoutez plus les bonimenteurs ! Regardez de près ce qui va vous arrivez si vous ne faites pas le choix qu'on tourne la page de cette période épouvantable où on a cru qu'en compressant les salaires et en poussant sans arrêt les gens dans le dos en leur tordant les bras, on ferait décoller magiquement l'économie et la production. C'est tout le contraire qu'il s'est produit, ça fait 20 ans que ça dure ! Est-ce que c'est pas le moment d'arrêter ça ? Est-ce que c'est pas le moment de dire que le problème c'est celui de ceux qui se gavent ? Ce n'est pas le problème de l'immigré, ce n'est pas le problème de celui qui n'a pas votre religion ! Le problème, c'est le banquier ! Le problème, c'est Mulliez ! Voilà le problème ! Il a un nom, il a une adresse ! On peut changer tant et tant de choses et en particulier ces salariés, ces ouvriers, ces employés à tout les niveaux, au bureau et à l'atelier. Nous allons avoir un besoin immense de mobilisation de tout le monde, parce que nous allons faire changer de haut en bas toutes nos manières de produire pour faire la grande transition écologique dont l'humanité a besoin ! Pas seulement vous, sur vos postes de travail, pour cesser d'absorber des produits nocifs, pas seulement les français, parce que nous nous occupons de notre pays, mais l’humanité toute entière a besoin que les pays les plus avancés, où le niveau de culture et d'éducation est le plus élevé, ceux là montre l'exemple, marchent les premiers !
Écoutez vous tous cette clameur qui monte dans nos rangs comme le bruit du vent dans les feuilles, ce son n'a pas de nom mais il est un signal. Celui de la force du peuple, quand il surgit dans son histoire ! Je savais que vous seriez là, je savais qu'elle est inépuisable, la vague qui nous porte, génération après génération. Dans nos rangs, passent aussi les ombres du pauvre visage de l'humanité humiliée : tout ceux qui souffrent de ce monde écœurant où l’accumulation des uns se nourrit de la détresse sans fin des autres ! Nous sommes leur revanche, nous sommes leur dignité intact et l'espérance lumineuse des jours meilleurs ! Puissants de la Terre, nous voici. Nous sommes une nouvelle fois au rendez-vous de notre histoire, avec constance et cohérence, avec confiance et patience et jusqu'à la victoire ! Nous sommes la révolution citoyenne toujours recommencée. Voici notre maxime : « quelque soit le problème, la solution est le peuple ! » Comme nous avions besoin de sentir notre force. Elle est notre liberté, elle est le feu qui brûle en nous et ne se s'éteindra jamais !
On ne prépare pas la paix, en préparant la guerre ! On prépare la paix, en travaillant à la paix !
Citations
modifierJ'allais aborder avec vous le sujet de la publicité, parce que c'est ce qui doit faire réfléchir. Vous savez, un système économique, un système politique, c'est pas que des règlements et des lois, il vous vend une culture avec. Vous forcément, en quelque sorte, la somme des modes d'emplois des objets que vous utilisez.
La République, c'est moi ! C'est moi qui suis parlementaire.
- Durant la perquisition dans les locaux de son parti La France Insoumise, en s'attaquant aux policiers bloquant l'accès.
Est-ce qu'on croit qu'il y a un seul Français qui se laisse attraper par des informations qu'il n'a pas envie d'entendre ? Ceux qui les croient, les croient parce qu'ils ont envie de les croire et s'ils ont envie de les croire, on ferait bien de se demander pourquoi. Parce que le doute s'est répandu partout ! Et si le doute s'est répandu partout, c'est parce qu'ils ont vu que la décision démocratique n'était pas respectée, que quand ils votent « non », on fait comme s'ils avaient voté « oui »... et ainsi de suite. Et c'est de l'intérieur que s'est vidée la confiance.
Mais la « dénonciation », si nécessaire qu’elle soit, ne saurait suffire. La stratégie de combat doit être à la mesure de ce que nous affrontons : totale et globale.
Un peu de marxisme aiderait certains à penser plus finement.
Et les fonctionnaires, je me permets de le dire, ont construit l'État. Ils sont aujourd'hui ceux qui le portent sur leur dos.
- Jean-Luc Mélenchon, 26 juillet 2017, Assemblée nationale, dans Le pantouflage empoisonne l'État - Jean-Luc Mélenchon, paru 26 juillet 2017.
On va voir quel est le degré d’indépendance des parlementaires socialistes et d’Europe Écologie-Les Verts. [...] Ceux qui ne voteront pas avec nous, on ne les lâchera pas [...]. On les pourchassera jusque dans le dernier village de France.
Je ne supporte plus de vivre autrement que dans un endroit où les gens sont mélangés. J'habite à Paris dans le dixième arrondissement, je ne pourrais pas habiter dans le 6e ou dans le 7e [arrondissement], je ne peux pas vivre quand il n'y a que des blonds aux yeux bleus, c'est au-delà de mes forces.
- Interrogé sur ses origines par la radio marocaine Hit Radio.
Vous savez qu'il va en arriver 200 millions, des réfugiés climatiques ? C'est quoi votre belle pensée sur le sujet ? Moi je vous dit que la solution c'est d'empêcher le dérèglement climatique ! Ah mais ça on ne peut pas ! On peut jamais. On ne peut jamais traiter les sujets sur le fond ! Il faut arrêter la guerre et cette guerre n'a de réalité que pour des pipelines et des gazoducs. C'est tout !
- En réponse à David Pujadas sur le sujet d'une paix mondiale.
Pour moi, dans la tradition des Lumières, au contraire, tout est affaire d’argumentation rationnelle et de conviction intime. On peut donc convaincre tout le monde. Alors, il est heureux que l’on puisse constater qu’en effet d’aucuns changent d’avis ou d’angle d’analyses.
Je suis absolument certain d'une chose; c'est que le Parti Communiste Français, comme moi, dit qu'il faut régulariser tous les travailleurs sans-papiers de ce pays.
- Abordant le thème de de la clandestinité du travail et ses idées communes avec le parti communiste lors d'un débat avec Marine Le Pen
- Jean-Luc Mélenchon, Premier débat de la présidentielle entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, BFMTV, 14 février 2011
Si cruel que ce soit à entendre, les peuples peuvent se tromper. Le nôtre s'est déjà trompé et on sait de quel prix il faut payer dans l'histoire le fait d'avoir manqué le train de l'histoire.
- Au sujet du non du Danemark au traité de Maastricht le 2 juin 1992.
Eh bien, qu'ils aillent se faire foutre ! Les Lituaniens ? Tu en connais un, toi, de Lituanien ? J'en ai jamais vu un, moi !
- À propos des nouveaux entrants de l'Est dans l'Union européenne évoqués par un jeune militant socialiste. Lors du non au Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, le 29 mai 2005.
- Jean-Luc Mélenchon, Envoyé spécial (1:43), n.c., France 2, 2 juin 2005
Propos rapporté
modifierVous savez pourquoi le NPA est fichu ? Parce qu'on ne transforme pas un groupuscule d’intellectuels juifs du Quartier Latin en parti de masse des banlieues musulmanes.
- Marion Ruggieri citant Christophe Barbier dans Maquillages. Les politiques sans fard., Il n’y en a pas deux comme Elle, Europe 1, 19 février 2012
Citations sur Jean-Luc Mélenchon
modifierCe n'est ni un lettré aigre comme Bayrou, ni un collégien ampoulé comme Villepin. C'est un vrai intellectuel de combat comme la IIIe République savait en produire.
- « Ode à Jean-Luc Mélenchon d'un libéral convaincu », Gaspard Koenig, Atlantico, 25 août 2011 (lire en ligne)
Regardez le débat entre Marine Le Pen et Laurent Joffrin ; prenez la même contre Mélenchon. D'un côté, des gloussements hystériques sur les valeurs républicaines. De l'autre, des réponses point par point au programme économique du FN, que Mélenchon semble d'ailleurs connaître mieux que sa signataire. Mélenchon n’est pas seulement un tribun, c’est un admirable raisonneur.
- « Ode a Jean-Luc Melenchon d'un libéral convaincu », Gaspard Koenig, Atlantico, 25 août 2011 (lire en ligne)
C’est le cache-sexe du Parti communiste. Je l’appelle merluchon, un petit merlu, qui est le chef de l’équipe des requins qui suivent derrière.
Mélenchon prétend défendre les ouvriers, c'est faux. Moi, je les protège en m'opposant à l'immigration qui fait baisser les salaires des travailleurs français. Jadis, le communiste Georges Marchais ne disait pas autre chose que ce que j'affirme aujourd'hui.
- « "Présidente en 2017 ? C'est possible !" », Marine Le Pen, propos recueillis par Jean-Noël Cuénod, Tribune de Genève (ISSN 1010-2248), 2-3 juin 2012, p. 7
Mélenchon soutient le Parti communiste chinois contre le Tibet! Parce que Mélenchon a une vision autoritaire de la vie et de la politique. Il est scotché dans les années 30. Il n’arrivera jamais au pouvoir. Mélenchon au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en tôle ! Tous ceux qui manifestent ou disent ‘résistance’, allez hop ! ils passeraient en tôle. C’est le Georges Marchais des années 2010, c’est son héros ! Il dit à peu près la même chose, d’ailleurs dès qu’un journaliste ose le critiquer, il lui tape dessus.