Jean-Yves Camus

journaliste français
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Jean-Yves Camus, né en 1958, est un journaliste et politologue français.

Citations modifier

Il y a d’une manière générale une grande convergence entre les stéréotypes antisémites, d’où qu’ils viennent. Un certain nombre d’études ont montré que les clichés utilisés dans les milieux issus de l’immigration ou par les jeunes musulmans rejoignent ceux de l’antisémitisme occidental « classique » : les juifs et l’argent, les juifs et le pouvoir, le mythe de la domination et du complot… Cela rend la distinction entre un ancien et un nouvel antisémitisme difficile à établir.

  • « Jean-Yves Camus : « Il y a une convergence entre les stéréotypes antisémites » », Benoît Vitkine, Le Monde, 20/04/2018 (lire en ligne)


Peut-être que l'histoire est autre chose qu'un trajet continu entre le commencement et l'époque - qui doit évidemment être glorieuse et apporter le bonheur pour tous - où le progrès et la technique assureront à l'homme une domination totale sur la nature, accroîtra encore le niveau de vie de chacun et aboutira à une société nécessairement harmonieuse.
Je ne suis pas convaincu que le cycle du progrès soit infini. Je ne suis pas convaincu d'ailleurs qu'il faille qu'il le soit, si le progrès consiste à accumuler et se substituer au Créateur.

  • « Jean-Yves Camus, Je suis d'une gauche personnaliste, décentralisatrice, communautaire, antitotalitaire. », Bruno Larebière, l'incorrect, nº 6, février 2018, p. 31


Ce qui me faire peur, c'est le moment où la maîtrise de la technique sera devenue telle que le profit dictera comment sculpter la matière première qu'est l'homme pour en faire ce dont le capital a besoin. D'où, en plus de raisons personnelles, mon extrême méfiance envers toute tentation hygiéniste, eugéniste et transhumaniste.

  • « Jean-Yves Camus, Je suis d'une gauche personnaliste, décentralisatrice, communautaire, antitotalitaire. », Bruno Larebière, l'incorrect, nº 6, février 2018, p. 32


Ce qui me fait peur aussi, c'est la violence des rapports individuels, la guerre de tous contre tous. C'est le fait qu'on n'arrive plus à traiter celui avec lequel on est absolument en désaccord sur le plan politique comme un concitoyen qui a droit d'être entendu et avec qui on a le droit - le devoir même - de débattre sans le rejeter dans les ténèbres extérieurs ni lui interdire de prendre la parole.

  • « Jean-Yves Camus, Je suis d'une gauche personnaliste, décentralisatrice, communautaire, antitotalitaire. », Bruno Larebière, l'incorrect, nº 6, février 2018, p. 32


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