Jean de Lattre de Tassigny

général français, maréchal de France à titre posthume

Jean de Lattre de Tassigny est un général d'armée et maréchal de France, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Neuilly-sur-Seine.

Jean de Lattre de Tassigny

Citation de Jean de Lattre de Tassigny modifier

Je sens certes trop intimement, moi-même, les souffrances et les sacrifices de la guerre pour en exalter les mérites. Vauvenargues disait : « Il n'y pas de gloire achevée sans celle des armes. » Mais quelle gloire peut compenser la perte de ce qu'un peuple ou une famille a de plus précieux : la vie de ses enfants ?
Non, la guerre n'est pas bonne en soi ! Elle est une malédiction de la race humaine. Sa valeur est seulement celle de la cause qu'elle sert et des êtres qui s'y réalisent ; elle est parfois l'épreuve nécessaire d'une Nation, elle est souvent l'occasion donnée aux meilleurs de se libérer de toute petitesse, de grandir, de devenir eux-mêmes, de se dépasser eux-mêmes.

  • Discours prononcé lors d'une distribution de prix du Lycée Chasselout-Laubat, le 11 juillet 1951
  • Si vous cherchez la joie, cherchez la joie la plus haute, anthologie de textes, éd. Librio, 2016  (ISBN 978-2-290-12061-3), p. 80


Soyez mes amis, de ces êtres aimés des Dieux, refusez le bonheur des petites âmes manœuvrières qui essaient de profiter de tout et cherchent leur satisfaction à l'abri de leur caste, au milieu du malheur de leur pays. Si vous cherchez la joie, cherchez la joie la plus haute : celle du don de soi, celle du sacrifice pour la patrie, celle de l'effort vers un monde nouveau ; la joie de pouvoir donner à votre tour l'existence au pays qui vous a faits ; la joie de donner l'exemple, la joie de donner confiance, la joie d'être de ce qu'il y a de plus noble au monde : un donateur ; la grande joie plus grande que la souffrance, celle d'être quelqu'un et de souffrir pour quelque chose, celle d'être un homme qui devient libre en devenant soi-même au service d'une Cause plus grande que lui.

  • Discours prononcé lors d'une distribution de prix du Lycée Chasselout-Laubat, le 11 juillet 1951
  • Si vous cherchez la joie, cherchez la joie la plus haute, anthologie de textes, éd. Librio, 2016  (ISBN 978-2-290-12061-3), p. 81


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