Jeanne-Françoise Vincent

ethnologue française

Jeanne-Françoise Vincent, est une ethnologue africaniste française, spécialiste de l'Afrique centrale, née le 21 août 1935 à Lille et décédée le 10 décembre 2012 en Auvergne.

Citations modifier

Femmes beti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun (2001) modifier

Renoncer à avoir plusieurs femmes, c’était énoncer à la richesse. Richesse représentée par les femmes elles-mêmes – considérées alors comme un bien et aussi richesses apportées par leur travail, puisque comme l’exprime le proverbe beti, « le bien de la femme, est le bien du mari
  • Femmes béti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun, Jeanne-Françoise Vincent, éd. Karthala, 2001  (ISBN 2-84586-105-2), p. 28


La polygamie, à la disparition de laquelle avait cru les générations des mères – s’est maintenue malgré les interdictions de l’Église. Les prises de position d’un grand nombre de femmes d’aujourd’hui contre l’institution, pourtant nettes, ne sont pas prises au sérieux par les hommes qui, quant à eux, l’estiment toujours désirable. Seul indice en faveur d’un certain équilibrage : le choix d’une femmes unique revendiquée sporadiquement par des hommes jeunes, même si leurs raisons semblent surtout économiques.
  • Femmes béti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun, Jeanne-Françoise Vincent, éd. Karthala, 2001  (ISBN 2-84586-105-2), p. 224


Pour les Béti, tout être humain, homme ou femme, porte en lui un germe de pouvoir, pouvant devenir un principe d’agression invisible qui se manifeste par la présence en son corps d’une sorte de glande, l’Evu, que certains qualifient même de « bête».
  • Femmes beti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun, Jeanne-Françoise Vincent, éd. Karthala, 2001  (ISBN 2-84586-105-2), p. 219


Si la virginité de la jeune fille constituait une obligation assez stricte, existait il en revanche une liberté sexuelle des femmes mariées ? Certaines remarques mentionnant amants et maîtresses le donnent à penser.
  • Femmes beti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun, Jeanne-Françoise Vincent, éd. Karthala, 2001  (ISBN 2-84586-105-2), p. 24


Pour christianiser les Beti, les missionnaires allemands s’adressèrent surtout à deux éléments de la société, les enfants et les femmes à qui étaient proposées deux voies vers la conversion, le baptême ou le mariage.
  • Femmes beti entre deux mondes : entretiens dans la forêt du Cameroun, Jeanne-Françoise Vincent, éd. Karthala, 2001  (ISBN 2-84586-105-2), p. 225


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