Karl Popper
Karl Popper (1902-1994) est un philosophe anglo-autrichien, principalement connu pour ses travaux dans le champ de l'épistémologie.
- La Société ouverte et ses ennemis, Karl Popper (trad. Jacqueline Bernard et Philippe Monod), éd. du Seuil, 1980, t. 1, chap. Préface, p. 8
- (en) historicism [..] is a derivative of the conspiracy theory
- (en) The Open Society and Its Enemies Volume 2: Hegel and Marx (1945), Karl Popper (trad. Wikiquote), éd. Routledge, 1973 (ISBN 0-7100-4626-X), t. 2, chap. 14, p. 95
- Citation choisie pour le 30 juillet 2009.
Conjectures et Réfutations, 1953
modifier- Conjectures et Réfutations, Karl Popper (trad. M.-I. et M. B. de. Launay), éd. Payot, 1985, p. 64
- Citation choisie pour le 13 octobre 2016.
La Quête inachevée, 1976
modifier- La Quête inachevée (1976), Karl Popper (trad. Renée Bouveresse et Michelle Bouin-Naudin), éd. Calman-Lévy, 1981 (ISBN 2-7021-0430-4), p. 46-47
La connaissance objective (Objective Knowledge), 1979
modifier- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. I La connaissance conjecturale, 6. Commentaires sur ma solution du problème logique, p. 54
- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. I La connaissance conjecturale, 7. La préférence pour certaines théories et la recherche de la vérité", p. 55
- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. I. La connaissance conjecturale, 10. Le contexte de ma reformulation du problème psychologique de l'induction de Hume, p. 70
- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. I. La connaissance conjecturale, 13.Au-delà des problèmes de l'induction et de la démarcation, p. 77
Certes je ne suis pas plus sceptique sur l'existence de mon propre moi que Descartes ne l'était au sujet du sien. Mais je pense également (comme Descartes) que je mourrai bientôt et que cela ne changera pas grand chose dans le monde, sauf pour moi-même et deux ou trois amis. À l'évidence, ce qui touche à notre propre vie et à notre propre mort est d'une certaine importance, mais mon hypothèse (et je pense que Descartes en conviendrait) c'est que ma propre existence touchera à sa fin sans que pour autant le monde touche à sa fin. C'est une conception du sens commun, et c'est le principe central de ce que l'on peut appeler le « réalisme ». (On traitera du réalisme de manière plus approfondie dans un instant.)
J'admets que la croyance en notre propre existence est très forte. Mais ce que je n'admets pas, c'est qu'elle puisse supporter quelque chose comme le poids de l'édifice cartésien ; comme base de départ, elle est beaucoup trop étroite. Je ne pense pas non plus, soit dit au passage, qu'elle soit aussi indubitable que le croyait (avec quelque excuse) Descartes.- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais
- », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. II. Les deux visages du sens commun, 3 Divergence avec les autres approches, p. 87-88
- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. II. Les deux visages du sens commun, 3 Divergence avec les autres approches, p. 89
- La connaissance objective (1979), Karl Popper (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. « Champs essais », 1998 (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. II. Les deux visages du sens commun, 5. Arguments en faveur du réalisme, p. 90-91