L'Échiquier du mal

roman de Dan Simmons (1989)

L'Échiquier du mal (Titre original : Carrion Comfort) est un roman fantastique de l'écrivain américain Dan Simmons paru en 1989. Il a été récompensé du Bram Stoker Award en 1989.

Citations du roman

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Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
L'Échiquier du mal (tome 1).
Quand je contemple cet abattoir qu'est devenu l'Amérique, ces papes et ces présidents abattus presque de façon routinière, je me demande s'il existe d'autres personnes douées du Talent ou si la boucherie n'est pas tout simplement devenue un nouvel art de vivre.


Chaque être humain se nourrit de violence, de la démonstration de son pouvoir sur son prochain, mais rares sont ceux qui - comme nous - ont goûté l'ultime pouvoir.


Sans le Talent, rares sont ceux qui connaissent le plaisir inégalé du meurtre. Sans le Talent, même ceux qui se nourrissent de la vie ne peuvent savourer le flot d'émotions qui envahit le traqueur et sa proie, l'extase toute-puissante du traqueur qui a transgressé toutes les règles et tous les châtiments, l'étrange soumission presque sexuelle de la proie dans cette ultime seconde de vérité où toutes ses options sont supprimées, tous ses avenirs déniés, toutes ses possibilités effacées par cette démonstration de pouvoir absolu.


J'espérais naïvement pouvoir expliquer un jour comment un psychopathe de génie comme Adolf Hitler avait pu transformer une des nations les plus civilisées du monde en une machine à tuer obtuse et dénuée de sens moral.


Existe-t-il une folie génétique propre à l'espèce humaine ?


Mon père avait raison lorsqu'il prédisait, lors de ses derniers jours dorés qui avaient précédé la Grande Guerre, que le pays irait à vau-l'eau dès que les hommes de couleur auraient le droit de vote. Ils avaient transformé une nation jadis puissante en un champ de ruines à l'image de leur propre désespoir paresseux.


Vous considérez la violence comme une aberration, [...] alors qu'il s'agit en fait de la norme. C'est l'essence même de la condition humaine.


L'amour de la violence est un aspect de notre humanité. Même les faibles rêvent d'être forts afin de pouvoir manier le fouet.


Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
L'Échiquier du mal (tome 2).
Natalie, l'histoire de ce siècle est un lamentable mélodrame écrit par des êtres lamentables aux dépens des vies et des âmes de leurs prochains.


Si la source de cet inexplicable talent était bien le bulbe rachidien et le système limbique datant des premiers mammifères, alors le talent des vampires psychiques devait être antérieur à l'Homo sapiens. Harord et ses semblables étaient des anomalies, des atavismes, des souvenirs d'une phase antérieure de l'évolution.


À en croire l'apôtre tel qu'il s'exprimait par la bouche du révérend Jimmy Wayne, les États-Unis d'aujourd'hui étaient une nation qui avait oublié la prière en faveur de la pornographie, où un humanisme laïque rampant dévoyait une jeunesse sans défense, où régnait la permissivité, la promiscuité, la possession démoniaque promue par les clips vidéo et par Donjons et Dragons, et où la pourriture ambiante se manifestait avant tout par le refus des pécheurs d'accepter Jésus-Christ comme leur sauveur personnel et de donner généreusement à des causes chrétiennes aussi méritoires que le centre mondial de la diffusion de la Bible.


Leur talent parapsychique les empêche d'évoluer au-delà du niveau d'exigence/gratification immédiate. Tout ce qui s'oppose à leur volonté est inacceptable, d'où leur paranoïa et leur propension à la violence.


En termes d'évolution, ce sont des surhommes. En termes de développement psychologique, des attardés. En termes de développement moral, des sous-humains.


Le Reich ne gaspillait rien, ne laissait rien perdre. Sauf les êtres humains.


Tout comme Israël, vous cherchez à donner des leçons de morale, mais votre comportement est digne de la Gestapo. Toute violence est issue de la même source, mon petit pion. Le désir de pouvoir. Le pouvoir est la seule morale, Juif, la seule divinité éternelle, et l'appétit de violence est son seul commandement.


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