L'Évangile selon Pilate

livre de Éric-Emmanuel Schmitt

L'Évangile selon Pilate est le deuxième roman écrit par l'auteur français Éric-Emmanuel Schmitt. Il est paru en 2000. Il raconte les événements de la fin de la vie de Jésus-Christ et des semaines suivantes à travers le regard de Jésus, puis celui du préfet Ponce Pilate. Il a reçu le grand prix des lectrices de Elle en 2001.

Citations modifier

La souffrance n’est pas une occasion de haïr, c’est une occasion d’aimer.
C’est la seule chose que nous apprend la mort : qu’il est urgent d’aimer.
Rien ne supprime le chagrin ; mais le vrai cœur le rend utile et bénéfique.


Les hommes gardent les portes de la société, qui engendre des morts et développe la haine.
Les femmes gardent les portes de la nature, qui fabrique de la vie et exige de l’amour.


Seuls, nous ne pourrions que nous isoler du monde ; réunis, nous allions pouvoir le transformer.


Aimer l’autre, [c’est] l’accepter jusque dans sa bêtise.



Répondre à l’agression par l’agression, œil pour œil, dent pour dent, n’avait pour résultat que de multiplier le mal, et pis, de le légitimer. Répondre à l’agression par l’amour, c’était violenter la violence, lui plaquer sous le nez un miroir qui lui renvoie sa face haineuse, révulsée, laide, inacceptable.


Ma vie ne m’intéresse pas. C’est la vie en général qui m’intéresse.


Lorsqu’on veut convaincre, la bonne foi et l’imposture vont parfois ensemble.


Je ne serais pas un meneur d’hommes, non, mais un meneur d’âmes.


Un gouvernant doit faire croire qu’il gouverne, mais ses décisions sont dictées par l’équilibre des parties et des circonstances.


L’impatience est une soif qu’aucune justification n’étanche.


Cette attente idiote qui l’empêche de vivre, c’est sa vie.
Pourquoi les hommes rendent-ils creux ce qui est plein ?


Yéchoua [Jésus] ni n’impose, ni ne raisonne, ni ne convainc. Il sollicite une disponibilité intérieure, une porte que nous ouvririons librement, et, à cette condition-là, propose son message, son sens, et nous offre une vie différente.


Épouser un pays, ses particularités, c’est épouser ce qu’il a de petit.
S’en tenir à sa terre, c’est ramper.

  • Message anti-raciste et anti-nationaliste.


Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.


On ne voit jamais les autres tels qu’ils sont. On n’en a que des visions partielles tronquées, à travers les intérêts du moment.


Douter et croire sont la même chose […] Seule l’indifférence est athée.


Si je voulais croire, je devrais d’abord croire le témoignage des autres. — Alors peut-être est-ce toi, le premier chrétien ?


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